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commentaire(s) publié(s) par Yanne

74 commentaires postés

25/09/2021 - Dans le Texte - Enquête sur La France insoumise

Passionnant !
Merci !

posté le 25/09/2021 à 15h18

04/09/2021 - Dans le Texte - Ma très grande mélancolie arabe

Je dois dire que la présentation de Louisa Yousfi m'a arraché des larmes. J'ai toujours été fascinée par le Liban, ce carrefour ruiné de l'orient et de l'occident, chargé d'histoires sanglantes et jamais résolues. Et de voir que Lamia Ziadé ait voulu faire de la terre de ses origines et de sa culture arabe revivifiée le sujet historique de son œuvre artistique m'a parlé au cœur, moi la Bretonne exilée hors de ma terre par envie.
Comme d'habitude, Louisa a réussi à extraire la substantifique moelle de ces ouvrages. J'ai adoré l'interview. Et je lirai les bouquins.

J'ai juste une réflexion : autant je vois bien la nécessité de magnifier, et avec quelle maestria, la culture arabe bien mise à mal par les temps qui courent, et de la sortir du ghetto, autant il est peut-être temps de parler aussi d'autre chose, Louisa... Juste un commentaire pour voir que le monde est grand... Et que vous n'êtes pas si petite....

posté le 05/09/2021 à 17h30

13/03/2021 - Dans le Texte - Guerres anti-terroristes : la violence libérale en actes

Très intéressant.
Je voudrais quand même replacer le contexte géopolitique et économique dans lequel se trouvent les guerres antiterroristes.
L'ordre du monde actuel est un monde de prédation, dont le prédateur principal actuel est les Etats-Unis, avec comme vassaux principaux les pays européens riches.
Nul doute que dans peu de temps, si la situation continue telle quelle, la Chine se trouvera dans la position actuelle des USA.
La prédation s'exerce sur le contrôle des ressources, hydrocarbures et matières premières, partout dans le monde, et toute la politique étrangère et militaire de ces pays dominants est réglée sur cette nécessité. Intimidation générale et guerres, avec comme prétexte l'antiterrorisme, sont les piliers de ce contrôle coercitif.
A l'intérieur même de ces pays, une lutte des classes implacable régit les rapports entre les habitants sous couvert d'un concept dévoyé depuis longtemps qu'on appelle la démocratie.
L'instrument majeur de cette prédation est le capitalisme. Lequel est en train de déchiqueter à belles dents et à dévorer le système écologique qui régit la vie sur terre.
Cette prédation se manifeste également par le gigantesque niveau de corruption qui gangrène ces sociétés.
Profitons nous, vous et moi, de cette situation ? Oui !
Pour encore longtemps ? Non !

posté le 16/03/2021 à 19h08

23/01/2021 - Aux Sources - Vers la fin du néolibéralisme

Cata - Tout indique qu'ils ont raison -

posté le 23/01/2021 à 20h24

26/12/2020 - Dans le Texte - Impérialisme : état des lieux

Passionnante discussion.

Je pense en effet que l'impérialisme est un problème de base du monde actuel. Et l'analyse par les marxistes, que retrace Benjamin Bürbaumer, est intéressante,
Mais le seul fait de définir l'impérialisme dans son contexte strictement moderne, dans le cadre du capitalisme, est très réducteur.
C'est certes une question de concept, mais c'est une tendance immémoriale des états ou des proto-états de chercher à accumuler davantage de ressources, et donc de territoire, à leur profit et surtout à ceux de leurs dirigeants, ou pour renforcer leurs positions.
Ce phénomène n'est donc pas étroitement lié au capitalisme. Ce qui voudrait dire que dans un monde construit politiquement de façon différente, l'expansion et l'occupation par la violence d'autres états seraient envisageables.
Certes, dans une perspective de combat, il est nécessaire de cibler ses ennemis. Et l'idéologie anti-capitaliste est obligée d'adapter son regard à de nouvelles conditions. Mais ignorer qu'il s'agit là d'un phénomène non pas lié au capitalisme, mais à une tendance générale des états, finit par détourner le flot de la pensée.
Quelle type de société voulons-nous, quelles limites, quels pouvoirs, quels anti-pouvoirs ? En se limitant à une vision réductrice du monde, on peut difficilement avancer, et par nos propres limites, et parce qu'on n'est pas crédible.

posté le 03/01/2021 à 18h55

28/11/2020 - Dans le Texte - Covid 19 : un virus, des récits

Pas passionnant, mais en développant une vision de la science qui est en constante recherche donc qui ne sait pas tout, cela nous permet de relativiser une réalité fluctuante.
Ce que personne n'aime, c'est de patauger et de ne pouvoir rien maîtriser, et surtout pas sa vie. Et c'est ce que nous propose Charlotte Brives.
Ne pas savoir.
Mais nous sommes des adultes et en mesure de le supporter...
Et le texte de Judith est bienvenu, parce qu'il recadre un peu tout.

posté le 28/11/2020 à 14h34

21/11/2020 - Aux Ressources - Une histoire du changement climatique

L'interview est passionnante, mais la question reste en suspens.
Est-ce que ça veut dire, comme on pourrait le croire à l'écoute, que le combat sur le réchauffement climatique repose sur un leurre, et n'a que des enjeux politiques de rapports de pouvoir ?
Ou qu'il faut prendre en compte ces composantes essentielles comme des enjeux dans le combat contre le réchauffement climatique ? Je dirais sans doute la deuxième hypothèse, mais Laura ayant lu le livre l'a sans doute compris, mais ce n'est pas ici très clair...
Certes, ça pourrait n'être que des constatations neutres, mais alors, pourquoi cette fin avec de nombreuses analyses politiques sur les mouvements actuels ?

posté le 21/11/2020 à 13h13

29/06/2019 - Dans Le Mythe - L'Apocalypse

Magistral ! Bravo !

posté le 17/11/2020 à 12h31

14/11/2020 - Dans le Texte - Le colonialisme vert

Hautement informatif.
Je m'interrogeais sur le fait de faire des dons réguliers au WWF.
He bien je continuerai de financer Greenpeace. Même s'ils ne sont pas exempts de défauts...

posté le 16/11/2020 à 14h46

17/10/2020 - Aux Sources - Les nouveaux fossoyeurs de la science

Très intéressant

posté le 18/10/2020 à 13h48

03/10/2020 - Aux Ressources - MeToo dans ma pharmacie

Brillante émission, avec beaucoup de sujets importants

posté le 03/10/2020 à 13h39

06/06/2020 - Dans le Texte - Une histoire du panafricanisme

En voilà, de la vraie pédagogie !
Cette lecture d'évènements très importants à travers une vision panafricaine est extrêmement enrichissante et passionnante.
Je suis bluffée, et par l'intervenant et par l'intervieweuse.
C'est parfait.

posté le 06/06/2020 à 13h32

15/02/2020 - Dans le Texte - Je n'ai qu'une langue, ce n'est pas la mienne

Il ne me semble pas avoir entendu le nom de Yasmina Khadra dans cette émission, éminent écrivain algérien de langue française.
Bien que Kaoutar Harchi soit brillante et très intéressante à écouter, je me demande si je n'aurais pas préféré qu'on parle des récents évènements en Algérie, et de la lutte contre cette domination-la, qui est quand même plus actuelle et plus dans l'incarnation de la lutte contre un pouvoir malfaisant.
L'accès individuel ou collectif aux strates dominantes est un sujet en soi. Ainsi que les tactiques qui sont employées, car là, on est en plein dedans.
Mais ce serait préférable qu'il soit présenté ainsi, et pas comme un processus politique majeur, ce qu'il n'est pas.
Qu'en plus, il masque un autre processus politique majeur, c'est très ennuyeux.

posté le 15/02/2020 à 12h13

11/01/2020 - Dans le Texte - Macronisme : le régime de l'antiphrase

Bravo les filles ! Super !

posté le 12/01/2020 à 00h10

04/01/2020 - Dans Le Film - Once upon a time...in Hollywood

Je pense qu'il y a quand même quelques oublis dans l'analyse.

La première, c'est que c'est une reconstitution des années 70, avec des films lents, des plans qui ne servent pas à grand-chose, des couleurs, et l'esthétique des années 70, telles qu'on peut s'en rappeler. Et des films très violents qui à la fin évoquent les films d'exploitation par la caricature de violence finale. et c'est une réévocation de tous les films et de la télé de ces années-là. On se croit dans ces années-là, et on se croit dans un film de ces années-là.

C'est aussi un hymne à l'amour à Polanski : si Sharon Tate ne meurt pas, c'est aussi un cadeau cathartique à Polanski et à son cinéma. Et tous les personnages tournent autour de Polanski alors qu'il est absent. Même si Polanski a détesté le film, évidemment, c'est un hommage à Polanski.
Le fait que Sharon Tate ne meurt pas rend le film ébouriffant, parce que cette mort est annoncée en permanence à travers ce que nous savons. C'est un truc scénaristique super et nouveau. Tarantino aime étonner ses spectateurs pour les faire revenir. Il nous dit en permanence qu'il nous aime pour ce qu'on est, une foule sentimentale, délicate et cruelle.

Et pour finir, last and not the least, le titre de ce film fait référence à Hollywood parce que le cinéma d'Hollywood refait l'histoire en permanence : il modifie des livres , et il modifie l'Histoire dans un but cathartique et de prestige de l'Amérique. A Hollywood, les Américains, à travers Rocky, gagnent la guerre du Vietnam.
Et les héros américains y gagnent toujours. Alors que nous savons que dans la réalité, depuis la seconde guerre mondiale, les USA ont perdu toutes leurs guerres, entre autres parce qu'elles sont illégitimes, ce que se garde bien de dire le cinéma d'Hollywood...

Il s'inscrit dans un cinéma typiquement hollywoodien, celui du mensonge, entre autres politique, à tout prix. C'est une des industries du mensonge.

posté le 05/01/2020 à 01h24 ( modifié le 05/01/2020 à 01h25 )

21/09/2019 - Aux Ressources - Dans le QG du macronisme

Remarquable interview de Romaric Godin. Non seulement il a la bonne analyse historique, mais il sait parfaitement exposer sa vision du monde et des luttes pour le pouvoir. Et Laura Raïm a su en extraire la substantifique moelle.

Il y a juste un moment où je n'étais pas d'accord avec R Godin, c'est quand il parle de la gauche désunie.
Contrairement à ce qu'il dit, c'est le PS qui est encore néolibéral qui pose un vrai problème, mais aussi la France Insoumise tant qu'elle continuera avec Mélenchon qui ne parvient pas à gérer la pression, ni la victoire ni la défaite, et encore moins l'adversité. Il a fait son temps, il a créé une force antilibérale à gauche, un pivot qu'on ne peut plus ignorer, qu'il en soit remercié. Mais il est temps qu'il raccroche et laisse ses lieutenants et lieutenantes, et Ruffin prendre la relève.
La crise économique, sociale et politique qui se profile va ouvrir d'énormes opportunités à la gauche, il faut qu'on soit en ordre de bataille avec des leaders forts psychologiquement et réellement démocratiques. Des stratèges à sang froid. D'ailleurs éventuellement conseillés par Mélenchon.
Ruffin est trop démocrate pour faire un coup, mais il le faut. Il a une énorme responsabilité, s'il ne prend pas le leadership, bien entouré, on est tous foutus.

Même si cette phase, l'offensive de la gauche à travers la crise, ce ne sera que le commencement, il ne faut s'attendre qu'à des coups de pute de l'ennemi, nous le savons tous. Les néolibéraux sont prêts à la destruction de tout pour garder le pouvoir, car ils pensent, à tort, qu'ils s'en sortiront toujours.
Godin a fait l'analyse stratégique et politique, à nous de nous en montrer dignes, ne plus nous battre entre marxistes, keynésiens, démocrates et libertaires...
C'est plus que stérile, c'est mortifère.

posté le 22/09/2019 à 19h43

06/07/2019 - Aux Ressources - Histoire de ta bêtise

ais je trouve cette émission totalement inutile...

posté le 06/07/2019 à 22h15

06/07/2019 - Aux Ressources - Histoire de ta bêtise

Eh ben (Expression vulgairement populaire) ; deux bourgeois de gauche sur le même plateau, qui réfléchissent à prouver qu'il ne sont pas de cette "bêtise" qui est le qualificatif dont Begaudeau affuble d'autres bourgeois de gauche, on n'est pas sortis...
Je ne vous ferai pas l'injure de vous parler de mes origines sociales, affreusement catholiques/gaullistes/paysannes, m

posté le 06/07/2019 à 22h13

23/03/2019 - Dans le Texte - La Dignité ou la mort

En voilà un philosophe passionnant!
Bravo

posté le 23/03/2019 à 21h54

16/03/2019 - Dans Le Film - A History of violence

Je ne connaissais pas ce film, et pas trop Cronenberg, donc c'est une découverte bienvenue pour moi.
Très intéressant, comme d'hab.
Juste une réflexion par rapport aux constatations de la fin de l'émission.
Je ne suis pas certaine que Cronenberg fasse une constatation selon laquelle l'Amérique est née de la violence.
Il constate simplement que le rêve Américain, comme d'ailleurs le rêve Européen, se matérialise parce que sous des dehors de douceur, d'autres, à l'extérieur de ce "paradis", subissent une violence sans frein, dans l'intérêt du maintien de ce style de vie.
Le père et amant quotidien se mue à n'importe quel moment en tueur limite psychopathe.
Cronenberg parle d'un problème politique de base de l'occident contemporain, celui de l'impérialisme.
Lorsque le film sort, on est plusieurs années après le 11 septembre et la riposte impériale, en Afghanistan puis en Irak. Le film baigne dans cette Histoire-là, d'après moi...

posté le 17/03/2019 à 14h42

02/02/2019 - En accès libre - Gilets jaunes : les exclus s'incluent

Discussion très intéressante.
Et je pense que Ludivine Bantigny a mis dans le mille : nous avons tous peur de la suite des évènements, dans un monde qui bouge en permanence, c'est l'avenir lui-même qui est mis à mal.
L'irruption du peuple, et des classes dominées dans le jeu politique, même s'ils s'en défendent, est une surprise phénoménale et à certains égards jouissive dans l'ordre du monde.
Qui sera capable d'assumer cette nouvelle donne ?

posté le 02/02/2019 à 19h57

10/11/2018 - Dans Le Film - Il était une fois dans l'Ouest de Sergio Leone

Autant je trouve que votre lecture est très intéressante, autant je ne suis pas d'accord sur un point : c'est le personnage de Jill.
Jill est la seule qui ne va pas mourir ni partir. Dans une histoire que je ne trouve pas si compliquée, elle est le noyau, la source où elle arrive. La civilisation, c'est aussi elle, dans sa face belle et agréable.
Elle est la seule à être belle et fraîche : tous les autres personnages sont enlaidis à dessein. La poussière du voyage leur colle à la peau et aux vêtements, pas à elle.
Henry Fonda, le beau/laid, humain/cruel, est une figure pathétique, ambigüe et violente. Les magnifiques variations des couleurs de ses yeux indiquent au bout du compte ce qu'il n'est pas : le personnage mythique des Raisins de la colère.
Jill est la femme qui vient de loin, et qui renie son passé pour être une autre. Elle ne sera pas épouse et mère (je n'ai pas vraiment senti ce qui est décrit, qu'elle veut s'enrichir), qui garde les photos de ses futurs enfants. Elle ne sera pas souillée par Franck parce qu'elle est prostituée, et qu'elle est en mesure de passer sur son viol.
Elle est forte, elle va survivre et rester, et sera la mère, celle qui va construire Rome, la louve (le Lupa latin, c'est aussi la prostituée) originelle qui abreuve les deux jumeaux fratricides. Mais ils sont morts ou partis. Le crime rituel qui fonde la ville a déjà eu lieu...

Jill n'est pas l'intruse, elle est le cœur.

En tout cas, tous ces extraits du film m'ont donné envie de le revoir...
Un très très grand film, sa lenteur et son originalité l'ont étonnamment empêché de vieillir.

posté le 10/11/2018 à 17h37

03/11/2018 - Aux Sources - La puissance subversive de la psychanalyse

Autant cette vision d'un psychanalyste est intéressante, autant est oubliée dans cette interview la valeur émancipatrice de la psychanalyse : Chez des athées, en cas de crise de nature psychologique, pouvoir se tourner vers un psychanalyste est un contrepoint, beaucoup plus efficace que la religion. C'est à la fois une façon de se reconstruire personnellement et de retrouver une belle qualité de lien avec ses semblables.
Le côté subversif de ce qui a conduit Freud à inventer la psychanalyse, en même temps que de grandes théories émancipatrices s'édifiaient, était indéniable.
Que la contre-réaction néo-libérale, qui est une construction idéologique destinée à faire de l'entrisme dans les théories de gauche pour les dévitaliser et les récupérer, soit aussi intervenu dans la psychiatrie psychanalytique, c'est évident.
Le problème, c'est que le néo-libéralisme est un système extrêmement élaboré que la gauche radicale peine à analyser, trop persuadée que les êtres humains sont fondamentalement libres, alors qu'évidemment, nous le sommes dans un cadre de contraintes contre lesquelles nous ne pouvons pas grand-chose. Notre construction psychologique en est une.



posté le 03/11/2018 à 18h32

27/10/2018 - Aux Ressources - Les arts capitalistes de gouverner

Brillantissme ! Merci ! Et la fin, pleine d'espérance malgré tout.

Voilà donc la question existentielle que se posent les néo-libéraux : comment être sûrs de faire du monde un enfer, pavé de mauvaises intentions ?
He bien, ils sont en tout cas en passe de réussir.

posté le 27/10/2018 à 17h45

15/09/2018 - Dans Le Film - Hollywood, arme de propagande massive

Ce qui est décrit par Pierre Conesa, c'est un cinéma de type que j'appellerais impérial. L'autre est l'ennemi en ce qu'il refuse de s'américaniser. Il est le barbare, de la même façon que celui qui ne se laissait pas romaniser ou "gréquiser" était un barbare.
On ne peut demeurer un empire si on ne se considère pas comme intrinsèquement meilleur que le barbare, qui lui n'aurait aucune qualité morale. C'est un problème de perpétuation des valeurs.
Et les USA ne sont pas une nation (comme disait Godard, les Américains n'ont pas de nom, les Américains sont les habitants de l'Amérique, pas des USA, et USA, ce n'est pas un nom non plus), c'est uniquement un empire probablement en voie de délitement, qui parasite le reste du monde depuis sa naissance.
Et son cinéma est à son image.
Je voudrais revenir sur Network. Ce film génial, outre qu'il préfigure la société du spectacle actuelle dans son versant médiatique, est une critique très forte du monde médiatique américain. On ne peut pas le soupçonner d'autre chose... Il décrit un monde devenu fou de la quête d'audience, un monde à la Trump...

posté le 15/09/2018 à 22h55

14/07/2018 - Dans le Texte - Les temps modernes

Très bonne interview.
Mais vous n'avez pas réussi à lui prouver que le discours marxiste était pertinent par rapport à sa pensée.
Bien essayé. Le seul problème, c'est qu'il n'a pas lui-même de contre-discours structuré et original qui permettrait de défaire le discours néo-libéral.
Alors ça clapote. Mais ce n'est pas parce que ce discours n'est pas advenu après la chute des utopies que pour autant, il ne pourrait pas exister. Ce n'est pas parce les contre-discours abondent alors qu'ils se sont perdus eux-mêmes, que pour autant, d'autres ne pourraient pas être encore plus performants. En transcendant le marxisme,à la manière de la Caverne de Platon

posté le 16/07/2018 à 14h43

17/06/2018 - Dans le Texte - Dieu et la techno-science

Très intéressant !

posté le 17/06/2018 à 21h30

09/06/2018 - Aux Ressources - Ayn Rand, femme capital

Question : Aydn Rand n'était-elle pas victime d'un complexe d'infériorité qu'elle a compensé par ses idées d'extrême-droite ? Et ses lecteurs et adeptes ne sont-ils pas dans ce cas aussi ?
Je sais que psychologiser la politique, ce n'est pas noble, mais là, on est quand même en plein dedans !!!!

posté le 16/06/2018 à 14h58

21/04/2018 - Dans Le Mythe - Cannibales !

Très intéressant !
Il est dommage que vous n'avez pas expliqué la soudure que constitue "Beignets de tomates vertes", entre les films des années 70/80 et les films de femmes, plus tardifs.
Dans ce film, certes tiré d'un roman, on ne fait pas mystère, même si c'est suggéré plus que filmé, que les clients du restaurant vont manger à leur insu, et d'ailleurs penser que "c'est le meilleur barbecue qu'ils aient jamais mangé", dit le shérif qui enquête sur sa mort, le mari violent et harceleur qui a été empêché radicalement de tuer son épouse.
Ce film retourne le paradigme originel : pour se protéger, on mange l'agresseur, accessoirement celui qui voulait voler l'enfant, donc l'avenir, ce qui a l'avantage de faire disparaître la trace du crime, et un monde d'entraide, de poésie et de douceur peut continuer d'exister.Ce film a ouvert la voie aux grands combats féministes d'aujourd'hui A noter qu'aucune femme n'a tué, c'est un autre homme qui l'a fait.

posté le 21/04/2018 à 16h06

17/03/2018 - Aux Sources - Un savoir gai

Belle discussion, très intéressante et riche, et à bâtons rompus. Mais pas beaucoup de propos réellement politiques.
Mais ça se laisse voir et écouter.

posté le 17/03/2018 à 18h52

10/03/2018 - Dans Le Film - The Host de Bong-Joon Ho

J'ai vu ce film, qui à l'époque ne m'avait pas paru un chef-d'oeuvre, et qui m'avait plutôt mise mal à l'aise. Il m'avait semblé sexiste, carrément, et votre regard commun ne m'a pas fait changer d'avis. Par exemple, le fait que la petite fille est changée par un petit garçon...
Même si je dois avouer que du point de vue cinématographique, ça le fait...

posté le 10/03/2018 à 16h05

17/02/2018 - Dans le Texte - La politique des tuyaux

Très bon niveau informatif !

posté le 05/03/2018 à 23h27

24/02/2018 - Aux Sources - Les classes sociales en Europe

Je ne suis pas sûre d'avoir appris beaucoup de choses, mais ça a le mérite e structurer la pensée sur le sujet.

posté le 05/03/2018 à 23h22

10/02/2018 - Dans Le Mythe - La Matrice

Louisa et Rafik viennent d'inventer le concept de l'émission effervescente. Ne pas oublier l'invité, grandement à la hauteur, qui la rend d'autant plus jouissive...
J'ai l'impression d'avoir appris plus en deux heures que jamais auparavant.
Une très belle émission où Rafik a pu exprimer son potentiel.
Bravo

posté le 11/02/2018 à 12h31

02/12/2017 - Dans Le Film - Taxi Driver

Parfait

posté le 16/12/2017 à 20h13

16/12/2017 - Dans le Texte - La société autophage

Alors là, je suis bluffée.
La qualité de ce débat ! A quel point vous êtes rentrée dans la pensée de l'intervenant, et les problèmes que vous avez soulevés, Judith.
En plus, bonne pioche ! Super intéressant Anselm Jappe, et qui soulève vraiment des problèmes de fond.
Bonne idée le sous-titrage ponctuel quand les paroles n'étaient pas claires !!!

Pour moi, c'était parfait. J'ai vraiment beaucoup appris, et je n'aurais pas apporté d'autres demandes d'explications et contradictions...

j'ignore si ça plaira à tout le monde, mais là...

posté le 16/12/2017 à 18h09 ( modifié le 16/12/2017 à 18h10 )

09/12/2017 - Aux Ressources - Cinéma : un homme est un homme

Imparable ! Merci de ce regard sur le cinéma et sur la domination patriarcale. En plus l'histoire des gender studies me les a faites remonter dans mon estime.
J'ai bien aimé le deus ex machina à la fin : deux femmes conversaient et un mec finit par s'immiscer dans leur dialogue.
Je sais que ce n'est pas la première fois que le cameraman intervient (ou plus généralement quelqu'u hors champ), mais là ça m'a paru symboliquement un peu lourd.
10/10, Mme Sellier, pour l’œil que vous avez, et la qualité de vos analyses et de vos réflexions.

posté le 12/12/2017 à 22h16

25/11/2017 - Aux Sources - Voyage en Catalogne

Merci de cette recontextualisation. Rien que pour cette émission, ça vaut le coup d'être abonnée à Hors-Série. Un vrai point de vue de gauche sur une situation très complexe.

posté le 25/11/2017 à 19h52

18/11/2017 - Dans le Texte - Philosophie de la violence

Quant aux balanceuses de porcs, il est certain que balancer un coup de genou dans les c-illes est beaucoup plus efficace et plus facile que balancer un porc, mais on n'a pas toujours le genou stratégiquement si bien placé...

posté le 18/11/2017 à 20h52

18/11/2017 - Dans le Texte - Philosophie de la violence

A Marc Gébelin : on peut considérer qu'effectivement, Elsa Dorlin fait référence à des faits de domination vus du point de vue des dominés, avec tout le côté échec et difficulté que ça suppose. Est-ce que pour autant elle gémit ?
Pas du tout ! Elle expose ses recherches avec beaucoup de cohérence et d'acuité.
Après, on est d'accord ou non avec sa vision des choses, il reste qu'il s'agit d'un point de vue très intéressant, factuel, et qui permet de penser la domination et la résistance de façon claire et plus objective.

posté le 18/11/2017 à 20h37

18/11/2017 - Dans le Texte - Philosophie de la violence

Passionnant !

posté le 18/11/2017 à 14h37

11/10/2017 - En accès libre - Libre échange, mon amour

Ouais ! D'après moi, il ressort de ce débat que l'interdiction des licenciements comme le protectionnisme, ce n'est pas cela qui sortira la gauche radicale de la mouise, et loin s'en faut.
De toutes façons, nous avons perdu la dernière bataille, Trump et Macron nous ont eus, chacun dans sa forme.
Il faut se préparer à la prochaine bataille, mais nous ne sommes pas assez structurés idéologiquement pour l'affronter, LILAS n'a pas tort.
Je le répète, il faut dépasser le marxisme, le rapport de force, la lutte des classes, c'est le socle, mais il faut transcender les clivages, et ça ne se fera pas si on évite le sujet qui fâche : le pouvoir.
Il existe, y réfléchir sereinement à partir de la gauche radicale, c'est déjà avoir fait la moitié du boulot...

Si vous êtes éduqués, que vous avez forcément dû emprunter des parcours déjà bien balisés, il est difficile de penser le pouvoir comme composant politique de base, à l'intérieur du rapport de force. Et il y aura toujours le retour du refoulé...

posté le 14/10/2017 à 23h27

02/09/2017 - En accès libre - Dans le collimateur du pouvoir

Excellent émission qui permet de savoir ce que pensent les gens qui sabotent nos manifestations;
Mais au point où on en est!

posté le 09/09/2017 à 13h32

26/08/2017 - En accès libre - Anarchist in the UK

Toutes ces idées sont étourdissantes, et très intéressantes, mais je ne suis pas sûre d'avoir tout compris.
Cette façon de faire voleter des concepts difficiles à appréhender dans leur totalité, et les rattraper au vol, j'ai du mal...

Entre nous, la CNT, avec tous ses bourrins, ils ont dû rester bouche bée.

posté le 28/08/2017 à 21h40

01/07/2017 - Aux Ressources - Macron et son "bloc bourgeois" : la grande illusion

Brillantissime ! Enfin une réflexion réellement politique ! Et par un économiste en plus ! C'était inespéré !
Nous savons désormais à quoi nous en tenir !

posté le 01/07/2017 à 15h51

02/06/2017 - Aux Sources - Hémisphère gauche

Mouais !
Question : Comment transcender la pensée marxiste et l'insérer dans une pensée plus globale qui intègrerait les recherches en éthologie et autres réflexions ?
Vous avez deux heures...
Enfin ! Pardon ! Vous avez mille ans, il vous faudra au moins ça....

posté le 03/06/2017 à 16h50

06/05/2017 - En accès libre - Osons causer dans l'entre-deux tours

Ces trois jeunes sont passionnants et c'est un plaisir de les écouter parler.

posté le 06/05/2017 à 17h09

11/03/2017 - Aux Sources - L'expérience zapatiste

Merci pour ce bon moment d'utopie dans un monde qui gronde et se précipite vers ses bourreaux !

posté le 11/03/2017 à 18h21

07/01/2017 - Aux Sources - L'Arme du rire

Un peu de légèreté dans ce monde de brutes.
Passionnante vision de la politique.
Merci

posté le 07/01/2017 à 20h18

26/11/2016 - En accès libre - L'Amérique blanche

Parfaitement parfait !

posté le 30/11/2016 à 23h59

12/11/2016 - Aux Ressources - Le capital sans XXIème siècle

Passionnant !

Voilà les erreurs (ou les escroqueries) de nos économistes et politiques libéraux à jour !
Mais si ce discours est inaudible par le mainstream, alors à quoi bon ?

Que faire ?

posté le 12/11/2016 à 16h19

25/06/2016 - Dans Le Film - L'image peut-elle tuer ?

En regardant cette émission, me sont revenus ces vers de Prévert :
j'ai mis ma main sur mon cœur
où remuaient
ensanglantés
les sept éclats de glace de ton rire étoilé

On dit qu'à chaque changement de siècle, et à plus forte raison de millénaire, il y a une explosion culturelle qui change tout.
Or, nous sommes en 2016 et cette révolution n'a pas eu lieu ! Normalement, comme le blocage est gigantesque, ça devrait être impressionnant.
Enfin, on peut toujours espérer....

posté le 25/06/2016 à 22h10

14/05/2016 - En accès libre - De la violence politique

Heum ! Comment vous dire ?

Au moment où Nuit Debout se perd dans l'indifférence et une violence idéologiquement médiatisée, je trouve que cette émission tombe d'autant plus à plat. Ce n'est pas que ce serait l'émission elle-même qui aurait un problème, ou l'interviewé qui n'est pas passionnant. Et les questionnements ne sont pas en cause, mais il y a un gigantesque malentendu.

Le malentendu, c'est de dire "nous". Le piège c'est de croire que la politique, c'est de tenir compte entre nous de ce qu'on pense, et que ce ne serait pas l'espace du compromis, et donc de la compromission avec un monde qui existe et dont on ne peut pas ne pas tenir compte.

Au bout du compte, et je vous le dis tout net, au risque d'être méchante, j'ai vu deux bisounours qui ont vu dans leur tête comment devrait être le monde, mais qui sont incapables de tenir compte de la réalité.
Vous signez là, magistralement, les limites de Nuit Debout ! Le monde n'est pas comme on le rêvait enfant, le bien, le mal, ce qui devrait être. Le monde est un gigantesque foutoir où les luttes de pouvoir sont le lot commun, luttes de classes, luttes internes, luttes économiques, et à travers tout cela, luttes de pouvoir, collectif ou personnel.

On peut toujours rêver du grand soir, de dépasser les limites de son propre ego de façon collective, mais la seule chose qui compte au bout du compte, c'est le matin après le grand soir. S'il n'y a pas ce questionnement, ça ne sert à rien. On ne peut entraîner personne AVEC soi si on n'est pas sûr du monde que nous voulons. La somme des libertés ne fait pas lien : prendre la parole pendant un nombre de minutes déterminé les uns après les autres, ce n'est pas de la politique, c'est tout le contraire.
La politique suppose qu'on se frotte à l'autre et à ses idées, qu'on transcende les points de vue et qu'on trouve un équilibre.
Que voulons-nous, pourquoi le voulons-nous ? Quel monde pour demain ? Un monde où nous aurions notre mot à dire, ou des superstructures et des technostructures nous engloutiraient individuellement et collectivement sans espoir d'y changer quoi que ce soit? C'est ce qui est en train d'arriver alors que le mouvement lui-même n'a jamais été aussi actif et aussi visible.

Les questionnements dans cette émission existent depuis des siècles, et on ne les a pas résolus intellectuellement.
Les liens, qui peuvent devenir politiques, entre les membres d'un corps politique tel que peut l'être aujourd'hui un monde soudé par Internet, une ouverture mondiale avec des personnes qui subissent toutes les mêmes problématiques quasiment partout dans le monde, ou tout simplement la nation, c'est cela la réflexion qu'il faudrait faire.
Pourquoi, qui, comment, quels objectifs ?

L'avantage de Nuit Debout et des manifs anti-Khomri, c'est qu'elles auront cristallisé la barrière à une militarisation et une "policiarisation" de la société qui auraient pu se produire après les massacres du 13 novembre. Ces deux phénomènes, les USA les ont connus d'autant plus fort après le 11 septembre, et ils se sont révélées désastreux si ce n'est suicidaires pour le pays, à l'intérieur comme à l'extérieur. Je suis certaine que la montée de D Trump est un effet secondaire de cette situation post 11 septembre.

Là, en France, le positionnement politique a été explicite. Les rassemblements ont dit clairement : "nous n'avons pas à avoir peur, ni des terroristes, ni de la police", tout cela, symboliquement, autour du mémorial du bataclan autour de la statue de la république. Comme malgré tout, nos idées sont en recul parce qu'en jachère, un mouvement de masse idéologique et physique, a joué et a "retourné" le mécanisme.
Pour combien de temps ? Mais pour l'instant, le job a été fait...

posté le 15/05/2016 à 10h22

07/05/2016 - Aux Sources - L'Ordre et le monde

Ce jeune homme est passionnant !
Et tout ce qu'il dit est ahurissant !
A voir !

posté le 07/05/2016 à 21h12

09/04/2016 - En accès libre - Vers l'amour révolutionnaire

Je suis désolée mais je ne regarderai pas cette émission. Les Indigènes de la République ont le don de m'énerver.
Je voulais juste rebondir sur le flash d'@SI qui rapporte l'affirmation de Houria Bouteldja selon laquelle ce serait un scandale qu'on soit allés perquisitionner des musulmans après les attentats des jihadistes.
Mais ça, ce n'est pas le problème de l'Etat français, c'est celui des musulmans parce que les jihadistes se réclament de l'islam, évidemment abusivement, mais ça a quand même un rapport direct.
On n'a jamais entendu dire que lorsqu'il y a du terrorisme corse, on va s'attaquer aux musulmans.

Par ailleurs, je ne nierai pas qu'il n'y a pas un racisme anti-arabe très fort, même s'il diminue, mais très lentement. Mais je pense que le problème actuel, c'est que ce racisme, venu du regard des non-arabes, a été intériorisé par les arabes. Quand j'entends que les amis de mon fils au collège ne s'appellent ni arabes ni musulmans entre eux mais tout simplement "voleurs" (qu'ils ne sont pas du tout, c'est juste qu'ils ont intériorisé ce que parfois on dit d'eux, par une sorte d'ironie un peu triste et dérisoire), je pense comprendre mieux cette intériorisation intellectuelle par Mme Bouteldja. Elle ne s'appelle pas "voleur", elle s'appelle "colonisée" ou "racisée" et finit par se définir ainsi. Elle est pieds et poings liés dans cette vision à jamais négative et passéiste du monde, engluée dans un monde dont elle ne parvient pas à maîtriser intellectuellement la dynamique parce que ça la blesse profondément, comme ça blesserait toute autre personne normalement constituée.

posté le 11/04/2016 à 22h22

02/04/2016 - En accès libre - Médiocratie

Super émission.
L'invité est passionnant et Maja est égale à elle-même.
Le problème, c'est qu'on peut accumuler les constatations, on en reste toujours au même point.
Comment résoudre la quadrature du cercle ?

Et ne me parlez pas de tirage au sort.
Le tirage au sort était effectif à une époque qu'on a appelée "Le Siècle de Périclès", c'est a dire que Périclès et ses proches ont profité de la vacuité de ce pouvoir par tirage au sort pour occuper la réalité du pouvoir.
Comme Staline a occupé le pouvoir réel pendant que d'autres s'amusaient avec les kolkhozes, les sovkhozes et autres conseils sans envergure qui prenaient des décisions techniques.

posté le 02/04/2016 à 23h22

26/03/2016 - En accès libre - Clint Eastwood, le Grand Réparateur

Il m'a toujours semblé que Clint Eastwood était le représentant le plus marquant de l'Amérique moderne, avec toutes ses contradictions et ses écartèlements, entre passé et futur, conscience et inconscience, idéologie et poursuite de la vérité quoi qu'il en coûte....

Cette émission ne fait que confirmer cette intuition et approfondir la réflexion sur ce pays étrange, que je ne connais qu'à travers ses productions culturelles et scientifiques. Je n'avais pas perçu ce côté désir de réparation, mais il est également typiquement humain et américain.
A partir des années 50, et leur vitalité prospère et conservatrice, à travers les années soixante rebelles, les années 70 contestataires... jusqu'aux années 2000 violemment belliqueuses tandis qu'une autre partie de l'Amérique invente le futur avec le numérique, Clint Eastwood narre des histoires hors du temps, marquées historiquement mais avec le doute certain : que sommes-nous au fond, humains et américains, au-delà des apparences et de ce que notre environnement nous assigne à être ?

Il reste que c'est un immense cinéaste, un maître des images, et pour les créer, et pour les disséquer pour en extraire la véracité comme les mensonges.
Je ne vais plus voir ses films, parce que la crudité et la cruauté de ce qu'il en dit devient de plus en plus insupportable.

posté le 30/03/2016 à 15h55

05/03/2016 - En accès libre - Le franc-tireur du journalisme

Parfait ! Ruffin a pu raconter son combat.
C'est vrai que Laura Haïm est très décontractée : elle va se prendre un verre, et elle rigole quand son invité répond au caméraman ce qu'il attendait, qu'il va se diriger davantage vers le net.
Et c'est vrai aussi qu'on ne m'a pas proposé d'émission pour assister à une émission de Murielle Joudet, comme on me l'avait promis...
Un petit problème d'organisation ?

posté le 06/03/2016 à 13h44

27/02/2016 - En accès libre - Pourquoi les coiffeurs ?

J'ai appris beaucoup de choses également sur ce film. Par exemple le timing et les difficultés relatives à son existence même.

posté le 28/02/2016 à 15h57

20/02/2016 - En accès libre - Cyborg

Oui ! Mais, encore, cher Hugo ?

posté le 21/02/2016 à 13h55

20/02/2016 - En accès libre - Cyborg

Magnifique ! Enfin de la vraie réflexion sur la science-fiction et ses interrogations politiques et philosophiques, avec des interlocuteurs haut de gamme en plus de Rafik et Judith, qui avaient très bien bossé le sujet.
Avoir mis les golems, les robots, les intelligences artificielles, le transhumanisme et les cyborgs dans une rubrique fourre-tout "Cyborg" était un peu osé, mais un pari très réussi en définitive.
Comme je ne suis jamais contente, je voulais reparler du thème des robots et des Japonais. Il me semble quant à moi que pour les Japonais, le problème de la conscience animiste où tout objet est esprit, s'il a été d'abord un moteur, est très vite devenu un frein, parce qu'ils ont calé très rapidement sur leurs robots, justement parce que quelque chose leur échappait : et ce sont les Français, qui eux n'ont pas de problématique religieuse, qui les ont sortis de là quand Aldebaran Robotics a créé NAO et l'a revendu à une société japonaise.

Et deuxième chose : il me semble que beaucoup de films sur les robots, du genre I Robot, ou 100% Humains, interrogent également sur les rapports de classe dans le sens où c'est aussi une réflexion sur le sens de notre humanité, en général, et sur l'oppression. C'est une sorte de métaphore sur les rapports entre les "Humains", les classes dominantes, et les "robots", des ouvriers ou des employés qui semblent, de l'extérieur, préoccupés uniquement de consommation servile et de remplir des tâches mécaniques.

posté le 20/02/2016 à 18h59

16/01/2016 - Aux Ressources - Le capital des anticapitalistes

Super émission.
Deux choses, et vous allez dire que je pinaille, mais visuellement, en les regardant ces deux jeunes femmes lors de cette émission, je comprends pourquoi Mediapart et @SI, lors de leurs émissions, mettent une grande table entre l'intervieweur et l'interviewé. Ici j'avais l'impression que Florence Johsua comme Laura Raïm ne savaient pas trop quoi faire de leurs genoux et de leurs coudes, ce qui diminuait leur assurance et la qualité de leurs échanges. Même si en définitive, elles parvenaient à exprimer leur pensée.
La deuxième, et même si ce n'était pas l'objet de l'émission, c'est de négliger le gigantesque processus d'entrisme dans les autres organisations des trotskystes, et les problèmes que peuvent poser ces manipulations aux mouvements qu'ils s'accaparent.
Enfin, les anciens de la LCR qui m'en ont parlé font mention de bouquins obligatoires que doit lire quelqu'un qui y adhère, sans doute pour le formater dans des idées bien conformes au dogme.



posté le 17/01/2016 à 13h45

09/01/2016 - En accès libre - La bataille de l'imaginaire

Je ne connaissais pas cet auteur, mais je ne suis pas une fana des anti-utopies.
J'attends la suite avec impatience, car ses propos sont passionnants.
Et pour ce qui est des auteurs de SF de droite, on a Dantec, même s'il est devenu récemment canadien.

posté le 09/01/2016 à 20h41

21/11/2015 - Aux Ressources - La réaction philosémite

Autant je trouve comme les autres commentateurs ce dialogue très riche et très intéressant, autant je m'interroge sur l'intérêt réel de répondre aux divagations d'un Finkielkraut à la limite de la sénilité.

Certes il est sur France Culture, mais so what ? Sa parole se perd, et il ne mérite pas qu'on lui réponde, d'après moi.
Et ce délire de Millner avec le texte de Spinoza qui n'aurait pas de sens et que lui expliquerait à sa façon : Le triomphe de la vacuité de la pensée ! La philosophie dans l'impasse de ses propres contradictions.

L'intérêt de cette interview est d'ailleurs de constater la perte de sens commun de certains.
Dans le livre d'Orwell, 1984, le "ministère de la paix" (Minipax en novlangue) s'occupe en fait de la guerre. Le "ministère de la vérité" (Miniver) est le ministère de la propagande et du mensonge. Le "ministère de l'amour" (Miniamour) s'occupe de la torture. Et le "ministère de l'abondance" (Miniplein) organise la famine. Nous sommes vraiment ici chez la bande à Finkielkraut dans la novlangue et dans l'interversion des concepts.

Mais le problème principal est quand même du côté de ceux qui écoutent le discours en le croyant normal et dans le sens commun.

posté le 25/11/2015 à 22h19 ( modifié le 25/11/2015 à 22h19 )

17/10/2015 - En accès libre - Imperium

Kof kof kof (bruit de toux).
anarchisme, souverainisme, imperium....
Je ne suis pas certaine d'avoir tout compris, mais sans doute vais-je profiter des vacances pour lire le bouquin.
Frédéric Lordon est parfois difficile à comprendre, tant sa pensée vole haut, mais son humour décalé et son désir de se faire comprendre calment un peu le propos et le rendent plus intelligible. Mais là rien de ce genre.
En plus, on passe d'un concept "costaud" à un autre.
Et il me semble que ça ressemble à une tentative de justifier l'Etat comme principe transcendant dont une communauté humaine aurait besoin.
Je pense quant à moi que l'Etat est un cadre, un encadrement, quelque chose de concret qui existe et qui règle nos relations les un-e-s avec les autres. Et qui pour cela a besoin d'instituer la transcendance avec tout un tra la la. Dans ce cadre se trouvent la problématique du pouvoir et le sens même du politique et de la politique. Il nous appartient collectivement de le penser par les échanges et le discours (la parole et le sens) comment il doit être. Et c'est l'avancée des discours dans le temps, leur formulation réciproque, qui font avancer la pensée politique et l'Etat. L'Etat est le cadre ou l'instrument.
Il est l'instrument pour qui sait s'en servir.

posté le 17/10/2015 à 18h46

18/07/2015 - En accès libre - Génie de Pixar

Intéressantes théories.
Mais le problème ne vient-il pas justement que nous avons du mal, en tant qu'humains, à nous définir, alors que l'existence de la machine va de soi, et n'a pas à se justifier d'être ?
Les questions que pose Pixar à longueur de bobines n'ont pas de réponse, parce que nous n'avons jamais su poser les bonnes questions.
Dans un monde qui se modifie à une vitesse d'accélération sans cesse grandissante, la question est cruciale.
Nous croyons de moins en moins aux balivernes au sujet de Dieu, allons-nous trouver un autre moyen de nous exonérer de nos responsabilités intellectuelles et collectives ? Oui !

posté le 22/07/2015 à 14h37

30/05/2015 - En accès libre - Castoriadis, une vie

J'ai quand même du mal à comprendre.
Castoriadis était un philosophe, il a analysé son époque.
Il a parlé d'autonomie, et il a eu raison sur l'URSS puis il n'a pas fait la bonne analyse.
Et il voulait libérer les ouvriers sans les connaître. Il ne les fréquentait quasiment pas mais prétendait les libérer et savoir leurs aspirations...

Et puis le fait qu'il ait estimé que l'humain pouvait être uniquement autonome serait en soi un gage de la puissance de sa pensée.
Mouais.
Je préfère quand même Todd et Arendt. Ils se sont peut-être trompés mais leur pensée parle d'aujourd'hui.
Et explique une histoire en marche beaucoup plus pertinemment que ce que j'ai entendu là.

Je pense qu'il faut se faire définitivement à l'idée que ce n'est pas parce que c'est bellement et puissamment dit, agréable à lire et à réfléchir que c'est la réalité.
C'est plutôt habituellement le contraire....

posté le 06/06/2015 à 13h02 ( modifié le 06/06/2015 à 13h04 )

23/05/2015 - En accès libre - Economie: l'offensive mainstream

Oui ! C'est un peu technique et un peu trop "économiste".
Mais je voudrais résumer un peu, avec un brin de pessimisme :
Les gagnants ont gagné, les perdants ont été vaincus ! Et peu importe la réalité, nous ne sommes pas dans de la science, nous sommes dans des rapports de force de nature politique.
L'orthodoxie gagne, non pas parce qu'elle est plus adaptée ou plus vraie, elle gagne parce qu'elle est du côté des vainqueurs, et qu'elle justifie leur victoire...
Elle le sait, en tout cas, ses tenants en sont conscients, il ne reste plus qu'à en persuader les hétérodoxes qui en sont tout ébahis tellement ils croient en leur discipline.

Il n'y a aucune autre explication.

Merci Laura, je ne suis pas sûre de mieux comprendre l'économie, mais un peu plus la politique.

posté le 23/05/2015 à 19h17

21/03/2015 - En accès libre - Pornocratie

Comme d'habitude, Murielle Joudet, grâce à son professionnalisme, nous fait une émission magnifique.

Et Catherine Breillat, dont je ne connaissais pas les films, m'a donné envie de les voir.

posté le 22/03/2015 à 11h14

17/01/2015 - Dans Le Film - Lettre d'un psychanalyste à Spielberg

Voilà qui plane haut.
Je suis toujours aussi heureuse de constater avec quelle méticulosité Murielle Joudet prépare ses émissions.

J'ai trouvé les arguments de l'invité tout-à-fait recevables. J'adore les films de Spielberg, et cette lecture des images m'a paru très bien faite alors que Spielberg est en train de devenir un vieillard vénérable ayant marqué de son oeuvre la culture mondiale.
J'ai juste un bémol, c'est sur le film "Les Héritiers", sorti récemment, et que je conseille fortement.
D'après moi, il mériterait une émission à lui tout seul.

Sans déflorer le scénario du film, le spoiler comme on dit maintenant, il est clair pour moi que le film explique comment le traumatisme de la Shoah et du nazisme en général, est le point inavoué et central de la culture occidentale de la modernité. En tout cas, on peut le lire ainsi. Puisque l'intégration accélérée des jeunes se fait à travers cette prise de conscience.
A la fois focale et point d'entrée constamment tu, cette blessure narcissique collective est primordiale : comment cette absolue flétrissure des idées humanistes européenne a-t-elle pu advenir au milieu de nous, qui nous considérions comme les chantres absolus de la civilisation ? Cette question fait de nous les enfants d'un désordre intime, et fait de nous des adultes qui ne sont des enfants-adultes, et au bout du compte des rescapés de la colonisation, de la décolonisation, et de la Shoah.
C'est ainsi qu'on peut lire toute cette cata qui est en train de se passer autour des récents attentats, la responsabilité, l'irresponsabilité, ce que nous pouvons faire, ce qui est tabou, ce qui est blasphème.... Ce qu'on peut dire et ce qu'on doit taire

posté le 17/01/2015 à 16h20

06/12/2014 - En accès libre - Le miroir obscur

j'ai vu au format timbre-poste sur Thunderbird, mais ça ne m'a pas empêchée d'apprécier.

Intéressant panorama des films de vampire, qui s'est terminé un peu trop vite.

Même si ce n'est jamais exprimé directement, l'interview effleure le fait que les vampires sont une métaphore du pouvoir.
Cela commence par ces vieux duces qui émergent du moyen-âge à travers l'Europe Centrale, qui tentent de conquérir une Europe industrielle, puis qui opèrent leur prédation au cœur même du monde moderne. Le pouvoir des riches avides de consommation et qui se servent des autres.

Et la fin du pouvoir des hommes, à travers Buffy qui se bat contre les vampires mais aime l'un d'entre eux.

Enfin Twilight parle des femmes qui aspirent à ce pouvoir et cette immortalité, hors du temps et du monde moderne, en symbiose.

Dommage qu'il n'ait pas été fait référence à Entretien avec un vampire, dont le film tiré du livre d'Anne Rice, a vraiment remis le vampire à la mode, même si l'ail et le religieux ne les menacent pas.

Mais parler d'Entretien avec un Vampire dans cet entretien, aurait pu finir de façon incontrôlée, non ? Comme avec Lestat ou Louis ?

Murielle Joudet prend de l'assurance, et a visionné beaucoup de films de vampires, si bien qu'elle sait de quoi elle parle. Bravo !


posté le 06/12/2014 à 15h38

22/11/2014 - Aux Sources - Les Nouveaux rouges-bruns

Il y a une explication culturelle à la façon dont Amsel considère Chombsky.
En France, on criminalise facilement les discours, et il y a des multiples lois contre le discours raciste ou antisémite.
Aux USA, on a le droit de dire ce qu'on veut, et je suppose que pour Chomsky, c'est la garantie de la liberté d'expression.


Le hiatus vient de là

posté le 22/11/2014 à 16h53

22/11/2014 - Aux Sources - Les Nouveaux rouges-bruns

Le dispositif d'Hors Série est assez particulier.
Tandis que Judith interviewe avec délice et bonheur ceux qui partagent à peu près son avis, Maja, comme à l'époque où elle interviewait Fourest sur Arrêt sur Images, va voir des ennemis idéologiques, enfin ce qui lui tient lieu d'ennemi puisqu'elle a une pensée post-soixante huitarde de base, avec tous les présupposés qui vont avec, et essaie de défendre ses idées.
Et elle va jusqu'à dire en discutant avec Amselle que de toutes façons, si on l'écoute, plus rien n'a aucun sens.
Il me semble que c'est Chamfort qui disait qu'il est quelquefois plus facile de mourir pour une idée que d'y croire un peu moins.

Maja est confrontée à ce syndrome : le rouge-brun est le problème principal de la pensée de gauche actuelle, et ça risque de nous tuer collectivement, mais surtout ne nous remettons pas en cause, c'est trop dur.
Et émotionnellement, ça secoue... On le sent à travers les images...
Je ne pense pas qu'Amselle ait la solution au problème rouge-brun qui n'est pas tant médiatique et intellectuel que le problème de fond de la gauche de la gauche qui ne se renouvelle pas alors que le péril est à nos portes.
Mais il a le mérite de prendre le problème à bras le corps, et d'explorer des pistes.
Alors ce contre-discours de Maja, et en dépit de sa grande culture et ses talents indéniables d'intervieweuse et son travail en amont qui est intéressant, je le trouve assez affligeant.

posté le 22/11/2014 à 16h09

25/10/2014 - En accès libre - Les Etats désunis

Je trouve cette Coralie Delaume très intéressante.
Pourtant, pour moi, quand vous parlez toutes les deux de politique, je trouve qu'il y a maldonne.
Parce que qu'est-ce-que la politique ?
Ce n'est pas l'économie, ce n'est pas le social, ce n'est pas les politiciens, c'est l'ensemble des rapports de force qui s'affrontent dans un espace politique. Dans cet espace, il y a des personnes, qui ont, ou non, une citoyenneté.
Parce que la politique, ça suppose un espace, parce qu'il y a un dedans et un dehors, donc des gens dedans, et des gens dehors.

Pas de politique sans espace, car il faut savoir comment tous ces gens, les gens dedans, vont s'assortir ensemble, comment ils vont s'allier pour défendre leurs intérêts, et savoir quels sont exactement ces rapports de force, pour interagir à l'intérieur d'un espace défini. Parce que s'il faut gérer également ceux qui rentrent et ceux qui sortent, on ne peut pas lutter. Les forces doivent être définies, pour être plus monolithiques, donc plus fortes.
Et le problème de l'espace politique national républicain, et de l'espace européen, est la base de nos interrogations politiques.
Car si nous ne définissons pas la notion d'espace politique, nous ne pouvons pas raisonner.

Comprenez-moi, il n'est pas question d'empêcher certains d'acquérir une citoyenneté à l'intérieur de cet espace.
Mais nous devons savoir qui est dedans et qui est dehors. L'espace de la nation a servi depuis plus d'un siècle à définir l'espace politique.
Maintenant, il faut inventer la supra-nation, le nouvel espace politique qui ne serait ni une nation ni un empire (parce que l'Union est un néo-empire au même titre que les USA, elle fait la guerre partout dans le monde pour défendre ses intérêts géostratégiques et défendre le contrôle de ses ressources).
Mais pour cela, il va falloir lutter contre les forces économiques qui ont trouvé avec l'Europe un terrain favorable où ils n'ont plus aucune entité politique qui les contrôle.
Parce qu'il n'y a qu'un embryon de construction politique dans cet espace politique là.
Un parlement n'est pas l'instauration d'un rapport de force réel. Le vote n'est qu'une des conditions nécessaires de la démocratie.
Ce n'est pas la démocratie.



posté le 25/10/2014 à 15h50