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Le PS est mort, vive la Gauche !

Dans le Texte

Rémi Lefebvre

Mais qu’il est long, ce crépuscule ! Ce clair-obscur, comme disait l’autre, où les monstres jubilent et prolifèrent, sentant leur heure approcher. Mais mourez donc, crie en nous la voix mauvaise, celle que trop de défaites ont rendue amère, fielleuse presque - Mourez, qu’on en finisse ! Que meurent les vieillards cacochymes qui verrouillent cet infernal étau autour de nous, privant la jeunesse d’avenir et de tant de providences dont ils ont joui impunément. Voilà longtemps que nous perdons patience, longtemps que nous espérons en vain, longtemps que nous enrageons contre les amnésiques, les traitres et les inconséquents. À chaque nouveau degré descendu vers les enfers, on veut croire que ce sera le dernier, qu’on n'ira pas plus profond, que le rebond est à portée d’orteil, mais non : il faut descendre encore. Jusques à quand, seigneur ?

Au moins dans la descente, des forces nouvelles se forment et des importuns s’épuisent. Le Parti Socialiste exhale ses derniers soupirs, celui-là même qui a fourni l’armée des traîtres à la gauche : l’affaire est ancienne, qui remonte aux années 80 et vit la social-démocratie se muer en social-libéralisme, et consentir au capital une suprématie indiscutable. Le hollandisme, dernier avatar de cette fausse gauche coupable d’avoir trahi les classes populaires, aurait dû enterrer à jamais les illusions autour de ce parti qui n’avait de socialiste que le nom, mais il a fallu encore se farcir le Macron 2017, ultime créature issue de ce fond de sauce abject, cette fois « ni droite ni gauche », « pragmatique » qu’il disait.

Le macronisme réel, son autoritarisme débridé, sa gouvernance ultra-capitaliste, auront permis au moins de faire la lumière sur ces ténèbres : c’est une droite désormais tout à fait extrême (extrêmement violente, extrêmement néolibérale, extrêmement favorable à la fascisation du corps social qu’elle fracture sans relâche) qui occupe le centre du tableau.

En face, dans une opposition tout à fait explicite, radicale et déterminée, se forme le « Pôle populaire », résurrection d’une vraie gauche déterminée à oeuvrer pour l’intérêt général : la sauvegarde du vivant, la justice sociale, la refondation des institutions démocratiques, l’égalité enfin, pensée en profondeur - féminisme et antiracisme assumé contre vents et marées. Et ce pôle populaire donne des signes de bonne santé : il a su conduire aux urnes des électeurs qui n’y avaient jamais mis les pieds, issus de l’immigration post-coloniale et des quartiers populaires, se sentant enfin concernés par un discours qui les reconnaissait dans leur dignité. Il a su remobiliser des gens de gauche qui pensaient avoir renoncé pour toujours à la politique institutionnelle, trop bourgeoise, trop élitiste, en leur offrant à travers le bulletin Mélenchon l’occasion de soutenir un véritable projet de rupture avec l’ordre néolibéral.

Et maintenant ? Maintenant ce n’est pas seulement l’heure de ce maudit second tour, rejouant en pire (en beaucoup plus risqué) le numéro dégueulasse de 2017, et que tout le système a travaillé à reconduire à l’identique (mais en pire, donc). Ce n’est pas seulement l’heure de cette tâche immonde qui incombe à ceux qui peuvent encore le faire - ceux qui n’ont pas perdu un oeil, une main ou des conditions d’existence à peu près décentes pendant le premier mandat de Macron - tâche immonde, donc, consistant à glisser dans l’urne un bulletin portant le nom de l’éborgneur, du fascisateur, afin de choisir un ennemi qu’on puisse encore combattre... Maintenant c’est aussi l’heure de la refondation de la gauche, à partir d’un nouveau centre de gravité : celui que l’Avenir en commun dessine, pour ce qui est de son vecteur programmatique. Celui que l’Union populaire esquisse, en termes de personnel politique et d’alliance avec les acteurs des mouvements sociaux et de la recherche, via le Parlement de l’UP.

Il y a une dynamique, un programme, des protagonistes ; reste à ancrer tout ça dans les territoires et dans la durée - il y faudra sans doute une structure partisane instituée, et non plus seulement un mouvement gazeux, un parti donc, capable de renouer avec les tâches historiques du « parti » : conscientiser les foules, servir le peuple, organiser le débat, au quotidien. Immense chantier, que vient déjà ponctuer l’échéance des législatives, où il importe plus que jamais de maintenir un haut niveau de mobilisation : que retournent aux urnes ceux qui y sont venus pour la première fois le 10 avril, que s’y expriment massivement les voix de ceux à qui « Ni Le Pen ni Macron » ne sont supportables, et pourra se constituer une vigoureuse opposition, capable de mettre des bâtons dans les roues à une présidence qu’il faut à tout prix empêcher de nuire.

Comment s’y prendre ? Comment transformer la dynamique du premier tour en l’édification d’une gauche durable et durablement de gauche ? C’est à quoi nous réfléchissons, avec Rémi Lefèbvre : auteur de Faut-il désespérer de la gauche ? (Textuel, 2022), il analyse en politiste les différentes composantes de ce qu’on appelle « la gauche », qu’il convient à la fois de redéfinir et de reconstruire - quitte à passer par un big bang auquel l’époque semble de toute façon nous amener inéluctablement. Puisse-t-il augurer d'une renaissance plutôt que de la fin des temps. 

Judith Bernard.

Dans le Texte , émission publiée le 23/04/2022
Durée de l'émission : 73 minutes

Regardez un extrait de l'émission

Commentaires

13 commentaires postés

J'écoute d'une part Judith Bernard qui qualifie Macron de représentant de la droite extrême, de la droite fascisante, et d'autre part l'invité qui observe que le bloc, sensément populaire, ne l'est pas vraiment dans les faits : ni dans ses cadres, ni dans ses militants, ni dans sa base électorale. Et je me demande quelle est la légitimité à gouverner de cette gauche-là, théorique, intellectuelle, radicale, minoritaire et hors sol ?

Par cherpove, le 17/05/2022 à 14h30

Pour celles et ceux qui n'ont pas lu le livre, un extrait très intéressant publié par Contretemps :
https://www.contretemps.eu/gauche-parti-politique-extrait-lefebvre/

Par Yalle, le 29/04/2022 à 15h34

Parmi les facteurs contraignants et les médiations nécessaires, il me semble qu'est oubliée la question de LA PERSONNALITE PERCUE COMME CLIVANTE de JLM.
On évoque ceux qui ont voté Union Populaire même s'ils ne sont pas d'accord avec tout mais il y aussi ceux qui sont d'accord avec les idées mais qui ne votent pas JLM à cause de son "caractère".
Il suffit de discuter autour de soi pour comprendre que beaucoup y sont sensibles (sentiment d'ailleurs complaisamment alimenté par les médias dominants).

Par Abracadabra, le 29/04/2022 à 10h52

@Yalle
Le pluralisme de la gauche est nécessaire et non négociable, je pense que JB et les personnes ici en sont convaincu. Cependant le contexte d'élection présidentiel à 2 tours ne permet pas à ce pluralisme d'exister. Il aurait plus sa place dans d'autre type d'élections ou dans des élections pour autre chose qu'un président de la république, pense par exemple aux législatives.
Malheureusement les règles du jeu de notre "démocratie" sont ainsi et les dernières évolutions du jeu nous oblige à jouer le barrage contre l'extrême droite. Il n'y a donc pas de débat, même avant les résultats du premier tour tout le monde à gauche (et là je vais même chercher le centre gauche type PS) savait qu'il fallait voter JLM pour éviter que MLP passe. Ceux qui ne l'ont pas fait n'ont pas compris les règles du jeu et sont fautif de ce deuxième tour. La dessus on peut aussi accuser tout les pseudos parti républicain appelant à faire barrage. LR aurait du voter JLM s'ils était plus "républicain" que fasciste car ils savaient qu'ils n'accéderait pas au second tour.

Votre discours aurait du sens dans un contexte démocratique plus... démocratique.

Par contre je vous rejoins complètement sur l'aspect accompagnement du capitalisme plutôt que rupture avec lui pour le programme de l'AEC. Cependant c'est un moindre mal et cela aurait mériter un vote pour aux présidentiels et un vote plus radical aux législatives par exemple.

Par Alexandre Savinien, le 27/04/2022 à 17h15

@ Judith : Il ne s’agit pas bien sûr de jouer à qui sera le plus révolutionnaire, mais simplement de s’accorder sur le sens des mots, c’est important quand un Macron reprend indistinctement Jaurès ou le slogan du NPA. Que les droits donnés aux travailleurs « permettent de faire obstacle aux prétentions du capital dans bien des circonstances », vous m’accorderez que c’est le minimum de la part d’un parti de gauche. De là à se déclarer anticapitaliste… Cependant, je comprends bien la stratégie électorale qui dans un premier temps envisage « une rupture qui ouvre les possibles pour un projet révolutionnaire ». D’où l’importance de l’existence de partis véritablement anticapitalistes, qui peuvent servir de boussoles, voire de piqûres de rappel si l’union populaire accédait au pouvoir… À l’heure actuelle, le « salaire à vie » que vous affectionnez tant me paraît plus NPA-compatible qu’intégré dans le programme de l’AEC. C’est quand même dingue de voir une gauche s’emballer pour l’union populaire, un programme plus démocratique, une 6e République, et râler dès qu’il y a un peu de pluralisme, surtout à gauche ! Si JLM n’a pas accédé au second tour, c’est d’abord et avant tout parce que la somme des voix à gauche est trop faible, ce n’est pas à cause du NPA. D’ailleurs, contrairement à vous, je n’en veux même pas aux électeurs de Jadot, qui ont bien joué le jeu de la stratégie électorale en se repliant massivement sur le vote JLM (d’où le passage progressif d’une estimation écolo à 10-12 % à un score final à moins de 5) ; quant aux 4,5 % restants, il s’agit probablement du noyau dur, qui a lu le programme EELV et adhère au capitalisme vert, et n’aurait pas voté JLM même en cas de désistement de Jadot. Je partage en revanche votre colère vis à vis de Jadot lui-même, plus occupé à taper sur Mélenchon pour pêcho ses voix que critiquer les politiques d’enrichissement des plus riches, ou proposer une écologie qui ne serait pas que du jardinage (selon le bon mot).
Accessoirement, je relève deux petites malhonnêtetés :
- Résumer les interventions médiatiques de Poutou à des « punchlines brièvement consolatrices » (toutefois formule rigolote ;-)) : vous savez bien que c’est le format imposé et que l’on pourrait en dire autant de beaucoup de saillies de JLM.
- Rapprocher LO et NPA comme le font la plupart des médias pour réclamer ici encore moins de pluralisme et revendiquer une unité dont ils se moquent : LO n’a jamais ne serait-ce qu’entrouvert une porte pour une quelconque alliance, LO est pronucléaire, productiviste, et pour évoquer un sujet qui malheureusement obnubile bien des médias, interdit aux femmes voilées d’être militantes… Par provocation, je pourrais vous demander : mais quel lien y a-t-il entre LO et NPA ?
Et tout de même, une dernière remarque au sujet des reproches adressés aux votants de gauche qui n’ont pas choisi le bulletin JLM : il me semble que l’on se livre à une reconstruction de la bonne stratégie électorale à la lumière des résultats finaux… Alors que le haut score mélenchonien a surpris jusque dans son propre camp, même s’il y avait une certaine dynamique.

Par Yalle, le 24/04/2022 à 18h38 ( modifié le 24/04/2022 à 18h40 )

Selon l'invité, on est face à une crise institutionnelle et démocratique. Pourquoi y participer et l'amplifier...

Par Aubépine, le 24/04/2022 à 17h39

@Titou, je partage votre avis.
Les penseurs en chambre qui se désolent sur l’incapacité de l’Union Populaire à atteindre les classes du même nom, mais qui font la leçon sur ce qui serait le moindre mal au deuxième tour tout en se défendant de donner des consignes, c’est typique. Le mépris des classes populaires n’est-il finalement pas assez bien partagé de gauche à droite?

Par Anne-Sophie Lanier, le 24/04/2022 à 16h01

@Yalle : S'agissant de la part de responsabilité du NPA dans le "savonnage de la planche" de la candidature de JLM, je me permets un petit flash back : lorsque le débat a eu lieu, au NPA, de savoir quelle conduite adopter face aux présidentielles, des membres du NPA ont soutenu une position de NE PAS ENVOYER DE CANDIDAT, exceptionnellement, étant donnée la situation extrêmement dangereuse du point de vue de la menace fasciste : il fallait faire bloc contre cette menace (dont on a très clairement conscience, au NPA). Cette position a été mise en minorité, au nom des arguments que vous mettez en avant : sauvegarde institutionnelle du NPA. Moyennant quoi, Poutou est allé faire quelques apparitions dans les médias, pour ponctuer la campagne de quelques punchlines brièvement consolatrices, mais sans effet politique notable. Les voix du NPA et de LO cumulées permettaient à JLM d'atteindre le second tour, by the way. Mais j'en veux infiniment plus à Jadot et à ses électeurs, surtout, dont la responsabilité est bien plus grande.
S'agissant du projet de l'AEC, il propose une rupture radicale avec le néolibéralisme, et s'inscrit dans "une intention clairement anticapitaliste" (JLM a encore employé cette expression dans son intervention vendredi soir, sur Twitch, avant le premier tour) ; les droits qu'il donnait aux travailleurs étaient si considérablement accrus qu'ils permettaient de faire obstacle aux prétentions du capital dans bien des circonstances... Je sais bien que ce n'est pas la "révolution", ce n'est jamais le sujet lorsqu'on est dans les logiques électorales, mais c'est pourtant une rupture qui ouvrait les possibles pour un projet révolutionnaire.

Par Judith, le 24/04/2022 à 11h55

Bonjour. Merci pour ce nouvel entretien. Je me permets une remarque assortie d'une suggestion: votre invité passe un peu vite sur les spécificités du PTB, parti dont je suis membre de longue date (je vous écris de Bruxelles...). Or, l'histoire de ce parti est riche d'enseignements au regard de la matière que vous abordez. Très brièvement, la dimension essentielle de ce parti, c'est d'abord d'être... un parti, édifié et vivifié par les modalités propres aux partis communistes (étude du marxisme, centralisme démocratique, lutte entre les deux lignes, primauté du Congrès...). Ensuite, c'est un parti de lutte, implanté dans les entreprises, les syndicats, le monde du travail. Cette dimension est absolument essentielle dans le cheminement du parti (de même qu'historiquement la conscience internationaliste qui a porté l'ancien président à élaborer des éléments clefs pour le mouvement nationaliste congolais). La dimension coopératiste est à mes yeux subsidiaire (et sans doute pas assez développée) si ce n'est dans les maisons médicales et l'activité (très politique) de Médecine pour le Peuple. Enfin, bref, pour en parler sans doute que Peter Mertens, ancien président, désormais plus focalisé sur le travail d'études, pourrait être une bonne ressource. Merci encore pour votre travail, salutaire et vivifiant. je peux éventuellement vous mettre en contact avec des cadres du PTB (eux-mêmes pourraient vous renseigner des chercheurs suffisamment probes pour analyser le Parti et son histoire sans anticommunisme primaire). Laurent Courtens

Par Laurent Courtens, le 24/04/2022 à 08h57

Merci pour cette émission. On pouvait guère mieux ""rêver" en cette veille de guet-apens.

Par René THIBAUD, le 23/04/2022 à 23h12

Merci à JB pour cet entretien brillant bien mené. Le sociologue n'a semble-t-il pas beaucoup travailler en Bretagne . les "écolos" et les "Hamonites" ont REFUSÉ TOUTE ALLIANCE avec la FI. La réalité est la!Ses conseils de voter micron sont insupportables, (l'abstention, cela existe-il?) mais conforme à un sociologue bien en "chaire".Il y a aussi un impense sur la spatialité des habitats . Les électeurs de MLP habitent souvent isolés des classes populaires dans ce no man's land qu'est la très grande banlieue.La convergence des luttes est un chantier qui s'annonce très difficile compte-tenu de la dispersion des habitats et la "covid" n' a pas aidé à faire société.Voter micron pour éviter MLP , autrement dire choisir entre la peste et le choléra, c'est pour moi sortir le sac à vomi. Ce monsieur veut finir sa carrière dans la fonction publique.Dans cinq ans avec des gens comme lui, on aura la nièce.Je pense que la france est raciste structurellement à part quelques zones où les échanges humains entre les différentes communautés de vie sont obligatoires.Et le déchirement de la société libérale fait de plus en plus de dégâts.
L'exemple belge est intéressant , mais la Belgique est très différente et on reste près de tout, y compris du lien social et politique...
Une chose est sûre , je n'achèterais pas son livre et je pense à m'exiler....

Par titou, le 23/04/2022 à 22h55

Cela n'a pas un rapport direct avec l'émission, mais quand j'entends en début d'émission, de la part de JB, que même le NPA est responsable de la défaite de Mélenchon, je m'étrangle.
Non seulement parce que l'ensemble des voix du NPA n'aurait pas suffi à le faire accéder au second tour. Mais tout simplement parce que Poutou, contrairement à Jadot et Hidalgo qui s'en sont donné à coeur joie même quand on ne leur demandait rien, a toujours évité le piège de la critique bête et méchante des partis les plus proches, pour ne s'en prendre qu'au macronisme et au-delà à droite (bon... il n'y a plus grand chose au-delà). Interrogé explicitement sur ce sujet, Poutou se contente de rappeler son positionnement anticapitaliste, qu'il peut légitimement opposer à la ligne réformiste de LFI - d'ailleurs quand plus tard dans l'émission JB nous dit que le programme mélenchonniste est un programme de rupture avec le capitalisme, je m'étrangle une deuxième fois. Redistributeur certes, mais anticapitaliste... Au secours Marx, ils sont devenus fous ! Bref. Le NPA n'existe dans l'espace médiatique des milliardaires que lors des élections présidentielles, excusez-les d'exister encore un peu.

Par Yalle, le 23/04/2022 à 21h12

Merci Judith pour cette belle introduction ! J'ai vu l'interview de cet auteur chez Regards. Il m'a particulièrement agacé par son antimélenchonisme évident. Les interviewers de Regards ont mené un échange bienveillant. Je ne suis qu'au début de la vidéo, j'espère que votre habituelle sagacité va le faire souffrir un peu plus que chez Regards ;-). Après une heure d'écoute, je constate que la qualité des interviewers joue sur la qualité de l'exposé : Rémi Lefebvre m'agace moins sauf au moment où il continue , comme chez Regards, à critiquer le Mélenchon de l'après 2017 qui n'a pas su fédérer la gauche. Il a bien du mal a expliquer comment il fallait s'y prendre et il oublie les propositions lancées aux autres partis, syndicats, associations : la fédération et le front (de JLM et de Ruffin).
A la toute fin, il me déçoit encore avec son défaitisme.

Par jacques soyer, le 23/04/2022 à 20h40