Hors-Série
Arret sur Images
Me connecter
abonnez-vous


Musiques et voix

En accès libre

Bertrand Bonello

EXCEPTIONNELLEMENT, C'EST JÉRÔME MOMCILOVIC QUI PRÉSENTE DANS LE FILM

"L'oreille va davantage vers le dedans, l'oeil vers le dehors". C'est avec cette formule empruntée à Bresson que Bertrand Bonello a décidé d'inaugurer l'événement que lui consacre, dès le 19 septembre prochain, le Centre Pompidou. Pendant plus d'un mois, il y présentera ses propres films mais aussi différentes propositions articulées autour du rapport entre les images et les sons. C'est que, avant d'être cinéaste, Bertrand Bonello a d'abord été musicien, et d'ailleurs il l'est toujours, notamment pour la bande sonore de ses propres films (de Quelque chose d'organique à Saint Laurent, qui fut montré cette année à Cannes et sortira le 24 septembre prochain). Mais le son au cinéma, bien sûr, ce n'est pas seulement la musique. Murmures, chant des objets, riche gamme des silences : les films de Bonello ont toujours eu le souci d'explorer cette dimension qui est la plus secrète, et néanmoins la plus élémentaire du cinéma. 

En accès libre , émission publiée le 06/09/2014
Durée de l'émission : 108 minutes

Commentaires

14 commentaires postés

C'est la première fois que je ne suis pas emballée par une interview de Hors-Série ; ce n'est pas lié à J Momcilovic, mais plutôt à Bertrand Bonnello, qui dit pourtant des choses intéressantes, sur le son, les bruits et les musiques, mais je n'ai pas accroché. J'ai vu plusieurs de ses films, et je n'en ai aimé aucun. Je n'ai pas réussi à entrer dans l'interview ... tant pis.

Par faucon-vert, le 06/10/2014 à 16h25

Beaucoup aimé cette émission; où on entre vraiment dans les films. Merci!

Par Ali Naldy, le 05/10/2014 à 17h39

Beaucoup d'informations très intéressantes sur la façon de fabriquer un film, non seulement sur l'utilisation du son, mais aussi sur le casting, la direction d'acteurs, le montage et plein d'autres choses. Belle émission, beau dialogue entre deux connaisseurs qui ont su ne pas jargonner.

Par Papriko, le 26/09/2014 à 16h41 ( modifié le 26/09/2014 à 16h41 )

Merci Papriko.
Après lecture, j'avoue que je n'avais pas prêté attention au déséquilibre (un drôle de mot dans ce contexte), le sexe de l'invité(e) comme de l'invitant(e) m'important peu. Et puis, toutes les critiques ont déjà été formulées, le débat rebattu dix fois, alors nous verrons bien ce que l'avenir réserve...

Par airone, le 13/09/2014 à 09h11

L'édito de Judith : http://www.hors-serie.net/edito.php

Par Papriko, le 13/09/2014 à 00h32 ( modifié le 13/09/2014 à 00h33 )

@ gomine,
Auriez-vous un lien vers l'édito de Judith, s'il vous plait, je suis passé à côté et ne le trouve pas...

Par airone, le 12/09/2014 à 12h49

ça vaut le coup d'aller au-delà des 4 premières minutes

Par gomine, le 11/09/2014 à 15h21

"... cet homme dont j'ai oublié le nom", dixit bernejo.

JÉRÔME MOMCILOVIC. C'est écrit juste au-dessus, là.
Moi aussi, je trouve qu'il parle un peu vite.
Et puis, une présentation de quatre minutes (vous pouvez vérifier) avant de donner la parole à l'invité, c'est un peu long... J'ai arrêté le visionnage à ce moment-là. Il me reste donc 104 minutes à voir. J'avoue que j'ai honte de ma paresse.
Faut que je m'y remette, nom de Dieu. Sinon, je rentabilise pas mon abonnement.

Par Papriko, le 11/09/2014 à 13h41 ( modifié le 11/09/2014 à 14h45 )

bonello devrait maintenant s'attaquer à au 'revoir la haut 'ce chef d'oeuvre littéraire 'j'y verrai l'acteur fétiche de léo carax

Par bernejo, le 10/09/2014 à 17h03

un plaisir d'entendre la richesse sémantique de l'animateur des mots que je n'entendais plus arrivaient de tous les cotés merci pour ce propos si fertile ce soin que d'autres diront précieux à soigner les questions bref un grand merci j'espére qu'on retrouvera vite cet homme dont 'ai oublié le nom

Par bernejo, le 10/09/2014 à 16h52

Très bel échange ! qui ne reste pas, selon moi, à la surface des choses parce que Bertrand Bonnello arrive bien à nous faire partager travail, interrogations et pratique, et ceci très concrètement. C'est-à-dire qu'il est tout le temps question de mise en scène. Je me faisais une image très cérébrale de son travail mais finalement non, c'est vraiment un artiste, qui joue pense agit s'émeut avec les images et les sons. Et les extraits choisis sont de vrais moments d'émotion, même courts, même hors films, l'émotion (plastique mais pas que) passe. Effectivement, la fin (alternative, hélas inédite) de Vertigo est sidérante, tellement simple et belle : le relâchement, la poussière, le vide après l'effroi et le choc.
Merci Hors-série !

avec l'absence de Murielle Joudet, ce n'est plus 100 % masculin cette fois-ci, c'est 200 % !
(malgré les qualités exceptionnelles des invités et entretiens, je partage l'avis (interrogation, léger malaise...) de Judith Bernard dans son édito. Que la parole écoutante compréhensive interrogatrice documentée... soit toujours féminine et la parole du savoir, de l'expérience, de la création... masculine. ça chiffone...

Par gomine, le 09/09/2014 à 16h57

Le nom ne me disait rien - je regarde (très) peu de films français - alors je suis allé regarder la filmographie du monsieur et à ma grande surprise, j'ai constaté que j'avais vu deux de ses films, que j'ai trouvés excellents : "Le Pornographe" qui est un ovni cinématographique (et qui m'a fait aimer Léaud que je ne supportais pas pour son jeu si particulier) et "L'Apollonide - souvenirs de la maison close", à l'histoire originale, et doté d'un casting d'actrices toutes excellentes, ce qui est de plus en plus rare chez nous.
Ça m'a donné envie de regarder l'émission mais je laisse d'ores et déjà un petit message à Bertrand Bonello pour le remercier pour ses films, de grands films, qui se démarquent (pour ceux que j'ai vus) de la bouillie actuelle.

Par airone, le 07/09/2014 à 17h19

Pour rester dans le thème de l' émission je dirais que celle ci serait encore plus intéressante si le présentateur suivait un formation sur l'élocution et notamment n'essayait pas d être dans le livre des records pour dire le plus de mots en un minimum de temps
cordialement
Al

Par jean, le 07/09/2014 à 10h58

Quel dommage de rester ainsi à la surface des choses alors que B. Bonello maîtrise son sujet...
Quand on est dans une émission comme celle-là, où la critique n'est pas le sujet (cf. la baseline du site), mais bien l'histoire et les références, on regrette que les nombreux fils à tirer ne l'aient pas été.

Par sleepless, le 06/09/2014 à 23h37