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commentaire(s) publié(s) par camille escudero

12 commentaires postés

16/12/2023 - Aux Sources - Rupture(s) à gauche

Bonne émission avec des alliés brillants évidemment.
Mais chez qui persiste moins un biais idéologique qu'un biais sensible ( entendez l'expérience des corps)
En somme, ça se rebiffe contre la lecture d'une partition territoriale et raciale - en gros barbares des villes et beaufs des champs - sous prétexte que ça invisibiliserait une lecture de classe.
Ça pose ce constat tout en déplorant l'atonie de la vie syndicale, cheville ouvrière de la lutte des classes.
Sans poser une chose bête : la vie syndicale a pu se déployer parce qu'elle s'organisait au sein du lieu de travail. Le travail est un territoire avec sa délimitation et sa physicalite. Or , pour beaucoup des plus précaires d'entre nous, le travail est devenu un espace volatile, une zone de passage ( CDD, intérim, travail saisonnier, auto-entreprenariat...): imaginez la traversée des tapis roulants de la gare Montparnasse ... Et vous y êtes.
Aussi les espaces de communauté de destins sociaux auxquels nous avons accès, sont maintenant ceux de nos lieux d'habitation, les visages que nous croisons dans la durée, ne sont plus ceux de nos collègues mais ceux de nos voisins avec qui nous pouvons échanger sur nos devenirs .
Balayer d'un revers théorique cette césure entre barbares des villes et beaufs des champs ( avec tous les ajustements et analyses fines qu'appelle une telle classification) , c'est simplement se refuser à envisager les conséquences sensibles des mutations du monde du travail, dont les intervenants fort estimables , font pourtant le constat.

Merci cependant à eux, ai nouvel arrivé Paul Elek et viva Hors Série !

posté le 19/12/2023 à 10h28

21/01/2023 - Dans le Texte - Féminisme et théorie de la reproduction

Pow!pow! Pow! Bravo et merci infiniment Mesdames pour cet entretien qui nous donne une pensée et une force renouvelée !

posté le 22/01/2023 à 19h44

12/09/2020 - Dans le Texte - Algérie : l'indicible guerre

Merci infiniment pour la finesse et l'intransigeance de cet entretien où j'ai bien eu du mal à garder l'oeil sec.

posté le 17/09/2020 à 11h17

15/02/2020 - Dans le Texte - Je n'ai qu'une langue, ce n'est pas la mienne

PASSIONNANT!!! Merci beaucoup!

posté le 15/02/2020 à 14h23

22/06/2019 - Dans le Texte - L'Europe : en finir ou la changer ?

Merci beaucoup de nous donner ainsi quelques billes qui déliment les champs de force ( ... et de faiblesse)des enjeux de l'espace européen, lequel n'est effectivement pas l'UE.

posté le 24/06/2019 à 14h23

06/04/2019 - Dans le Texte - Après la littérature

Bonjour et merci beaucoup pour cette émission qui a le mérite d'aborder des problématiques qu'on entend assez peu. Cependant, il est regrettable que le spectre littéraire de Monsieur Faerber ( dont je respecte par ailleurs le travail sur Diacritik) se limite à trois ou quatre noms qui tous, restent dans les clous de la "belle langue" d'où les intensités explosives sont absentes. En ce sens, je m'attendais à ce que face à la question "Guyotat", il n'ait pas été question de la plasticité de sa langue ( au sens d'un travail plastique ) qui certes peuvent être illisibles ( Christian Prigent a écrit à ce sujet un très bel ouvrage sur la question Elire l'illisible. POL), mais qui de fait créée une émeute au sein même du langage. Dans les extraits, nous retrouvons les personnages, l'utilisation du passé simple, des phrases que nous pouvons certes lire, qui à l'occasion interroge la forme elle-même de l'écrit mais qui ne nous inquiètent pas, ne nous font nullement faire sécession par rapport au sens commun, et j'allais dire par rapport à la cinétique commune de l'acte de lecture. NB: Le mot "vivance" existe bel et bien, je l'ai déjà entendu chez un jeune homme en prison à Alençon qui n'avait pas lu Stéphane Bouquet. ;)

posté le 08/04/2019 à 09h48 ( modifié le 08/04/2019 à 09h50 )

23/12/2017 - Aux Sources - Le ventre des femmes

Grand moment pour récurer mon cerveau à la potasse. J'en sors groguie de courage et de désir pour l'irriguer du féminisme politique de Françoise Vergès.

posté le 30/12/2017 à 11h25

17/12/2016 - Dans le Texte - Enzo Traverso

merci! merci! merci! Mercfi à l'intervieweuse et l'interviewé pour la découverte de cet ouvrage.

posté le 18/12/2016 à 13h47 ( modifié le 18/12/2016 à 13h58 )

12/07/2014 - Aux Ressources - L'artiste comme agent double

Ancienne bruxelloise, ça fait un petit mois que je vis dans l'agglomération lilloise. Monsieur Trémeau qui a traversé ces mêmes espaces urbains de son même regard acéré, donne par ces propos la force d'envisager de manière lucide ces lieux striés par la chose artistique .Merci à lui, merci à Madame Raim qui construit au fil des différents entretiens qu'elle mène sur ce site, un ton percutant, joyeux et discret à la fois.

posté le 07/11/2016 à 19h16

08/10/2016 - Aux Ressources - La fabrique scolaire de l'Histoire

Bravo! Bravo! Bravo! un entretien qui donne force et courage à tous! on en veut encore.

posté le 06/11/2016 à 19h47

05/11/2016 - Dans le Texte - Les affects de la politique

Bon, le bouquin fait vraiment vraiment envie: l'experience sensible du politique, son impact et son infusion dans les corps, l'assise philosophique de réflexion fferont sans doute un bien fou à mes neurones.

Pour ce qui est de l'entretien, la fusion fascinée de Mme Bernard avec son invité et sa pensée, rend les propos parfois dégoulinants d'un entre-soi pas très enthousiasmant ( "nous les hypersensibilisés, les "hyper -affectables" face à toutes ces causes minoritaires "les femmes", "les racisés", "les animaux" - l'ordre de cet énumeration m'a laisséé perplexe-, avec ces "indifférents" dans "les PMU" >> non mais Madame Bernard, allez boire des coups dans un PMU, écoutez ce qui s'y vit , détendez-vous.... le changement passera avant tout par le changement des représentations de lieux comme ceux-ci et de ceux qui s'y retrouvent, qui ont été au moins depuis le XIXème aux avant postes des séditions hexagonales. ). Tout cela rend l'intervention de Mr Lordon moins incisive, moins tranchante, moins mordante, que cela n'aurait pu être face à un contradicteur moins séduit.

posté le 05/11/2016 à 23h28