Hors-Série
Arret sur Images
Me connecter
abonnez-vous


Ton monde vaut mieux que le mien

Aux Sources

Françoise-Marie Santucci interrogée par Rokhaya Diallo

Pour cette carte blanche, j'ai choisi de recevoir Françoise-Marie Santucci, ancienne rédactrice en chef à Next et Elle et autrice du roman Ton Monde vaut mieux que le mien (Flammarion). Elle se dévoile au fil de mes questions à travers les réalités qui ont inspiré l'ouvrage. Françoise-Marie Santucci a, comme son personnage Amy, grandi à Abidjan et apporte dans ce livre sa vision de l’altérité et son intérêt pour l'ailleurs. Du multiculturalisme américain, au féminisme français à l'ère du #MeToo, en passant par la sous-représentation des minorités dans les médias ou encore les enjeux démocratiques de la réalité virtuelle : l’entretien revient sur les questions qui agitent notre époque.

Rokhaya Diallo. 

Aux Sources , émission publiée le 28/07/2018
Durée de l'émission : 68 minutes

Commentaires

10 commentaires postés

Merci pour votre opinion Hello World.
Je préfère de loin votre exposé précis sur ce qui ne vous a pas plus, aux quelques lignes de commentaires ne disant pas forcement en quoi cette carte blanche était un échec pour eux.
Mon intention première était de faire savoir que tout n’était pas négatif pour moi dans ce dernière entrevue et de donner une voix plus conciliante quand j'ai vue que du négatif en commentaires.
Pour moi, je trouve le niveau des entretiens assez bon sur HS et même si si c’était pas révolutionnaire, tout n’était pas a jeter.
Finalement préciser que je ne divise pas cette communauté d'abonnés de reacs/progressistes (peut-etre maladroit de ma part) mais en personnes qui habitués à mieux qui sont vites déçus des que HS propose quelque-chose de différent et qui peut décevoir et ceux qui regardent apprennent quelque chose (bcp ou pas) et continuent leur chemin.

Pour moi Carte Blanche (y'en a pas non plus pléthore), c'est libre, on expérimente et c'est la surprise. On essaie de voir en quoi, dans ce cas précis, la culture pop a parfois (et oui parfois) de la dissonance qui peut donner lieu a mieux accepter un monde plus divers. Coupable, j'aurai du le savoir et me le rappeler, j'avoue... :-)

Digression:J'ai lu un article il y a longtemps (en version papier) que c'est grâce a la Pop mielleuse qu'une contre culture peut s'affirmer plus tard (Ex.80s avec Madonna, Kylie Monigue et Disco v.s Punk et Grunge)
Et si Lady Gaga ou similaire passe en boucle au Supermarché, c'est parce que le dj veut influencer notre humeur pour s’arrêter dans le rayon des pringles avec sa promotion 2 pour un.
Voila son equivalent https://www.cadenceinfo.com/lamusique-desupermarche.htm. Quand il fait beau, c'est musique country pour donner envie de viande fraîche pour le BBQ. Musique classique pour le vin cher et produits raffinés,etc. Fin de l'aparté.

Peut-être aussi le fait que l'extrait de l'émission n'étant (toujours) pas disponible, beaucoup on donné la chance et ont considéré avoir perdu 1h08 de leur vie.
En y réfléchissant, je me demande si avoir un système de notation de (1 a 5 ou 1 a 10) en plus des commentaires aiderai mieux a leur faire savoir en quoi une émission est appréciée ou non.

Cordialement et a une prochaine fois peut-être
André


PS: Pour du contenu gratuit sur la sociologie/psychologie et de qualité c'est par ici, au cas ou on est déçu à nouveau: Spécimen et Dans la tete de...
https://www.rts.ch/play/tv/emission/specimen?id=1772596
https://www.rts.ch/play/tv/emission/dans-la-tete-de----?id=8816119




Par Andredge, le 29/08/2018 à 13h14

Ca devient un peu n'importe quoi cette case, non ?
Au delà de la nullté consternante de cette émission. (à base de covers, de glorification de Vanity Fair US er de discrimination positive en passant chez son cordonnier,... ).
Heureusement qu'on évite les journalistes et éditorialistes, comme énoncé dans la présentation de Aux Sources.

Désolé d'accompagner le déluge de critique mais c'est vraiment indigent là.

Et bien sur que la multitude de points de vue peut donner une visibilité à des choses. Mais ça peut aussi, en fonction des intervenants restreindre.
J'aurais adoré cet entretien il y a 15 ans chez Canal +. Ici, 15 ans plus tard, non. J'ai surmonté l'adolescence et la fascination pour le caca, de Vanity Fair ou produit par Canal. L'exemple typique de ce que l'on m'a balancé toute ma vie pour m'empêcher de penser. Le bandung du nord vient creuser le décalage entre ce que proposé gratuitement et ce que proposé payant. Je paye pas pour des entretiens aussi nuls, je suis prêt à payer pour les conférences.

Que tout point de vue puissent nourrir une réflexion, bien entendu. Mais peut on espérer autre chose ici que d'avoir la reproduction du constat de Elle et Vanity Fair, sans distance et réflexivité (de la part des deux) ? Si le site se destine à produire des documents que l'on pourrait trouver chez Ruquier ou sur France 5 en début de soirée, la pertinence de payer pour cela devient faible.

Si le propos est effectivement celui proposé par Andredge deux post au dessous, j'ai envie de dire qu'il y a peut être mieux qualifié pour. Encore une fois des deux côtés.

Ce qu'elle/il oublie dans son commentaire, c'est que les gens ne critiquent pas que la vidéo mais aussi le processus d'éditorialisation qui la précède.

Et cette disticntion entre progressistes et réacs de deux messages en dessous est encore plus ringarde que ce débat. Je me revendique d'ailleurs sur ces points autant de Sen que de penseurs du XVIIe et XVIIIe. Merci de pas généraliser toute personne en désaccord avec vous, même avec une ironie déplacée et stupide. L'ouverture d'esprit permet de le considérer comme un document. Cela n'empêche pas de le considérer comme un document exemplaire de la stupidité actuelle, effectivement intéressant à ce titre. La bêtise, c'est de préjuger et de sortir à partir de cela des constats tout faits. Le discours de Lady Gaga sur la musique de merde actuelle est certainement passionnant, mais, en a t'on vraiment besoin en plus de se taper ses tubes en supermarché ?

Des propos stupides et convenus, on en a déjà à haute dose, non ? parfois d'ancienne responsable de chez Elle d'ailleurs.

Vous attendez quoi pour mener un débat Diallo/Schiappa ou interviewer Ariane Chemin sur les potins de je ne sais quelle personne médiatique pour accompagner la platitude de ce truc ? Pour analyser la médiocrité de certains "penseurs " ou mauvais rapporteurs actuels, ça me semble une bonne voie, non ?

Heureusement qu'il reste des intervieweuses autrement passionnantes, de Bernard (souvent, quand elle n'est pas complaisante, mais on s'est habitué, de la force de l'incarnation ) à Raim  (quasi tout le temps) ici.

Sinon, les cartes blanches, super idée. Mais pourquoi les accorder à Diallo ou Cervera-Marzal exclusivement ? Et sans permettre un vrai dialogue ou une vraie envie d'échanger ou de partager. Là, on tombe dans ce qui semble être, au mieux, du copinage ou du manque de distance et de répondant pour assumer un tel entretien.

Par hello_world, le 21/08/2018 à 23h06 ( modifié le 22/08/2018 à 02h00 )

Très bonne émission merci, sauf petite erreur au début je dirais. Master of None n'est pas une série écrite par Lena Waithe mais par Aziz Ansari en collaboration avec elle. Elle prend part à l'écriture mais ce n'est pas "sa" série. Au contraire de la série de The Chi sur les quartiers de Chicago. Autre très bonne nouvelle série.

Par Winston Zweig LPL, le 19/08/2018 à 10h24

Je constate beaucoup de commentaires plutôt négatifs et condescendants pour cet entretien.
Oui, il est pas aussi pointu que d'interroger des militants et autres experts sociologues,etc;
mais pourquoi pas simplement le voir comme un autre point de vue qui a son échelle donne une vision alternative de percevoir les communautés et répondre aux stéréotypes?
Tout ce que l'auteur a voulu soumettre c'est faciliter un imaginaire ou on essaie de montrer a quoi pourrai ressembler une monde plus multi-ethnique.
Évidemment c'est tombé sur un publique averti et au moindre raccourci, approximation, ou idéaliste ,donc on lynche... C'est assez ironique pour des gens qui se croient ouverts d'esprit et progressistes.
Mon humble avis.




Par Andredge, le 13/08/2018 à 16h00

Houlala, j'espère que hors-série va se rendre compte de l'ineptie de ce dialogue convenu et ne renouvellera pas ce que j'espère n'être qu'un essai estival...

Par Maurice Roquet, le 04/08/2018 à 23h01

Dans les sciences, mon domaine (chercheuse en IA), je nie toute idée que les travailleurs n'aient pas de recul. Passionnés au moins initialement les questions d'éthique heurtent au sein du monde du travail. J'ai appartenu à un cercle décroissant, un sur deux était informaticien. Et ce domaine de compétence est loin d'être rare dans les mouvements honnis par ceux-là même qui couvrent Benalla, actifs en manifestation.

Par Emilie, le 01/08/2018 à 04h51

L'exact contraire de ce qu'on voit d'habitude ici. À comparer avec 'une longue histoire grecque.'
Que se passe-t-il ?

Par Hassan Finge_1, le 31/07/2018 à 22h09

le dialogue bon chic bon genre, de 2 dames patronnesses... du conformisme sociocul, se confortant mutuellement en confrontant les avantages respectifs du communautarisme aux usa et en france.
et au passage, comme d deschamps vient de gagner la coupe du monde de foot, en selectionneur d´une équipe aussi talentueuse que métissée, r diallo envoie les violons sur le couple cantona, sa femme se prénoment rachida, pour essayer de faire oublier les propos immondes de cantona, sur le nom ¨trop¨ francais de deschamps, qui le rendrait hermétique...aux joueurs d´origine arabe, sélectionnables!!
c´est à pleurer de cynisme et de bien-pensance, sauf pour ¨la fille du cordonnier¨ qui entre dans la carrière journalistique grace au piston d´une patronne... déchaussée!

Par luc lefort, le 30/07/2018 à 10h47

Excellente idée de donner carte blanche à Rockhaya Diallo. Dommage que cela débouche sur un interview dont il ne me restera rien.
La carte blanche est une idée à renouveler.

Par Robert., le 30/07/2018 à 09h04

Bon, eh bien il faut admettre qu'il doit exister des cafés du commerce bourgeois ou se retrouvent quelques people en toute humilité. Sans doute une erreur pardonnable pour Rokhaya, qui ayant subi les foudres du racisme institutionnel, aura voulu rechercher un peu de douceur dans ce monde de brute. Après-tout, pourquoi ne pas aider les plus lisses des alliés de l'intersectionnalité à faire leur chemin vers un peu plus de clairvoyance et de radicalité ? Et pourquoi Rokhaya n'aurait-elle pas droit à quelques devoirs de vacances, à l'abri des rugueuses réalités qu'il nous faudra bien encore affronter ? J'ai failli m'endormir devant tant de banalités, sans doute utile à toute une frange de nos compatriotes, mais elles sont si douces et gentilles, qu'on ne peut pas vraiment leur en vouloir ...

Par Nehemiah LPL, le 28/07/2018 à 20h34