commentaire(s) publié(s) par donny frisson
16 commentaires postés
16/11/2019 - Dans le Texte - Dans les pas de Murray Bookchin
Luc lefort j'ai du mal à comprendre comment on peut à la fois se réclamer d'une vision matérialiste et communiste/communaliste et interpréter la manif contre l'islamophobie comme une défense du "dieu" de "Ni dieu ni maître". Sauf à tomber dans le sophisme idiot, ce que vous faites avec délices.
posté le 20/11/2019 à 16h50
14/09/2019 - Aux Sources - Féministe, bien sûr, mais quel féminisme ?
C'était intéressant mais la parole était très inégalement répartie et Françoise Vergès était parfois à la fois confuse et autoritaire dans son expression. Je me suis beaucoup agacé qu'Aurore Koechlin n'ait pas eu davantage la parole.
posté le 17/09/2019 à 15h22
06/07/2019 - Aux Ressources - Histoire de ta bêtise
Bégaudeau est un cuistre qui agite le chiffon de "la littérature" pour raconter littéralement n'importe quoi. C'est bien pratique "la littérature". Ses plus belles inepties :
-Le cinéma naturaliste serait particulièrement "populaire" en comparaison des formes d'art plus abstraites ou symboliques
-Les sociologues ne s'interrogent pas sur les raisons qui les poussent à s'intéresser aux sujets auxquels ils s'intéressent (a-t-il seulement lu un travail sociologique dans sa vie ?)
-et la plus belle, quand Bégaudeau relie le fameux "d'où tu parles?" à... Nietzsche ! alors qu'il ne cesse de faire référence à Marx dans le reste de l'entretien ! et que la critique marxienne de la philosophie consiste précisément à ramener les vérités éternelles du philosophe à la contingence de ses conditions matérielles d'existence et de sa place dans les rapports de classe !
Bégaudeau c'est la dernière ruse du bourgeois mondain qui se refuse à la réflexivité, la ruse qui consiste à prétendre parler des autres alors que c'est de lui-même qu'il est question.
posté le 09/07/2019 à 17h32
23/02/2019 - En accès libre - Gilets Jaunes : démocratie et émancipation
Super émission, merci beaucoup
posté le 26/02/2019 à 13h54
01/12/2018 - Aux Sources - Députée insoumise
Le problème de D. Obono, c'est qu'elle disqualifie toute critique de la FI et de sa ligne (qui ne passe pas seulement par le programme, l'AEC, mais aussi par les déclarations franchement ambiguës de ses dirigeants sur Twitter et les médias classiques) en ne s'attaquant qu'aux critiques les plus caricaturales. Evidemment que ceux qui qualifient la FI de "gauche anti-migrants" font un sale amalgame. Mais JLM a explicitement décrit l'immigration comme un phénomène organisé par les patrons "via les traités de libre-échange", posant les réfugiés comme des alliés objectifs du patronat. C'est hyper critiquable, et JLM a été hyper critiqué pour ces déclarations dégueulasses, mais évidemment D. Obono ne réagit pas là dessus et préfère répondre à la critique bas de gamme du type "la FI tous racistes" dont on sait tous qu'elle est excessive.
Ca s'appelle la langue de bois. Bravo à elle, elle a appris vite.
posté le 02/12/2018 à 07h36
20/10/2018 - Dans le Texte - La Condition anarchique
Frédéric Lordon devrait arrêter de citer Bourdieu à tout bout de champ et à titre décoratif, ça va finir par se voir qu'il est l'intellectuel scolastique par excellence, foncièrement anti-bourdieusien dans sa méthode, qui n'est aucunement réflexive.
Un tel donc pour rendre obscures des banalités sans intérêt, c'est rare. Bravo Frédéric.
posté le 23/10/2018 à 12h50
15/09/2018 - Dans Le Film - Hollywood, arme de propagande massive
Il y a beaucoup de choses problématiques dans le discours de Pierre Conesa.
Toutes ont leur origine dans le fait qu'il n'ait manifestement reçu aucune formation en sciences humaines et sociales. Ce qui le conduit à raisonner sur la base de grandes catégories d'analyse réifiées comme "le cinéma américain", "la société américaine", "le regard américain sur..." et à proposer des interprétations séduisantes mais terriblement simplificatrices et généralisatrices. Il part d'une thèse finale (le cinéma américain est propagandiste) puis vient combler les trous en allant puiser dans des époques, des exemples, des dynamiques sociales incomparables ou que, quoi qu'il en soit, il ne fait jamais l'effort de comparer.
Se retrouvent évacués : les acteurs concrets, leurs luttes, leurs ambiguïtés (un peu facile de présenter "les Américains" comme des idiots culturels abrutis par Rambo et The Expandables, qu'ils recevraient passivement et dont les effets politiques seraient univoques), leurs évolutions ; bref, il manque une attention aux rapports sociaux, à la manière dont s'organise l'industrie cinématographique américaine, à ses liens éventuels (ou non)avec le champ politique, une empathie pour son objet, que Pierre Conesa méprise (Ah les Ricains... ces cons qui regardent des "films de merde" et en tirent mécaniquement un amour pour la guerre et les armes à feu...).
Bravo à Muriel Joudet quand même, qui a tenté de nuancer les thèses grosses comme des dents creuses d'un interlocuteur peu disposé, du fait de son arrogance manifeste, à entrer en dialogue et à avancer ensemble, intervieweur et interviewé, sur la voie d'un échange égalitaire et (donc) heuristique.
Ce genre d'attitude confirme d'ailleurs mes stéréotypes à propos du ministère de la défense et des analyses qui en émanent, dont le peu que j'ai pu lire ne brillait pas par sa profondeur historique et sociologique.
posté le 17/09/2018 à 15h38
21/07/2018 - Aux Sources - Quand la France inventait la guerre contre le terrorisme
Fantastique émission. Merci
posté le 22/07/2018 à 23h27
12/05/2018 - Aux Ressources - Réflexions sur la question juive
Bonjour,
Une remarque "technique" générale. Le volume sonore des entretiens de Hors Série me semble particulièrement bas, ce qui me force à les amplifier pour n'en perdre aucune bribe lorsque je vaque. Est-ce lié à une compression volontairement limitée de la piste audio ? Il me semble que France Culture revendique un son peu compressé ; pourtant le volume sonore est bien supérieur. Sans parler d'Asi et des autres stations du service public radio où le volume sonore est encore plus élevé et ne nécessite jamais d'amplification.
Cordialement.
posté le 15/05/2018 à 14h04
28/04/2018 - Aux Sources - La guerre des métaux rares
Entretien passionnant, mais l'invité me semble minorer le rôle que continue(ra) à jouer les énergies fossiles. On est très loin du monde totalement "minéral" et post-carbone qu'il esquisse. Les années passent et malgré les prophéties des libéraux optimistes et des zélateurs du capitalisme vert, il y a toujours davantage de centrales à charbon et aucune économie de la connaissance dématérialisée n'est à l'horizon. Les ressources fossiles sont encore quasi-hégémoniques dans la production actuelle d'énergie et la tendance (augmentation du trafic aérien, du commerce mondial, de la consommation individuelle...) n'est pas à la décrue.
Exemple canonique (dont l'auteur m'échappe) : C'est bien beau de commander un billet d'avion sur son smartphone mais encore faut-il que l'avion vole.
Cela fait des années que les écolos alertent sur la possibilité d'un techno-fascisme à venir, où des élites supposément éclairées se proposeraient de gérer la pénurie et de réprimer les masses laborieuses. D'où la nécessité, l'urgence même, de l'écosocialisme, d'une société libérée de la tyrannie de la valeur d'échange et du travail abstrait.
posté le 01/05/2018 à 01h14
11/11/2017 - Aux Sources - La démocratie directe, une chimère ?
Bonjour,
Pourriez-vous mettre en lien l'article d'Antoine Chollet sur le comité invisible ?
posté le 12/11/2017 à 14h21
28/10/2017 - Dans Le Film - The Ladies Man
Salut rm,
je te suggérerais un ouvrage de Fredric Jameson intitulé Le postmodernisme, ou la logique culturelle du capitalisme tardif.
L'auteur y évoque notamment la place de la notion de sublime dans les oeuvres (ou les "textes" ?) picturales, architecturales, cinématographiques (entre autres) au cours des différents "âges" du capitalisme.
L'ouvrage est ardu mais indispensable, et Jameson est vraiment un auteur passionnant, marxiste inclassable, introduit assez récemment en France et spécialisé dans la critique culturelle et l'analyse idéologique.
A part ça, un grand merci à Murielle Joudet et à Hors-Série pour cet entretien passionnant.
posté le 06/11/2017 à 21h50 ( modifié le 06/11/2017 à 21h54 )
15/04/2017 - Aux Sources - La Guerre des Gauches
Même si son lapsus sur "Bernard Lama" me le rend sympathique, j'ai trouvé l'invité mauvais par rapport à ceux auxquels nous avait habitués Hors-Série.
Je n'ai pas le temps de développer ici une critique sur le fond sur propos de Boucaud-Victoire, mais je trouve que le fait qu'Hors-Série invite un "michéiste" autoproclamé est déjà en soi une régression. Le pluralisme intellectuel ? Dans ce cas, pourquoi ne pas inviter Finkielkraut, dont le succès éditorial est fondé sur les mêmes ressorts que JC Michéa, à savoir le soutien de la presse réac et la confusion idéologique ?
Je pensais le cas Michéa "réglé" (intellectuellement s'entend) depuis belle lurette par Lordon & co, c'est pas les articles critiques qui manquent sur le sujet ; on parle là d'un intellectuel qui a bâti son succès éditorial sur une poussive essentialisation du "peuple" (la common decency comme qualité obligée du peuple authentique) avec le soutien joyeux de la presse réactionnaire.
Bizarrement on retrouve le même idéalisme philosophique chez Boucaud-Victoire (jamais il ne parle des groupes sociaux concrets qui portent les Idées) et la même focalisation sur des ennemis consensuels (critiquer BHL, SOS Racisme et le PS... c'est tellement subversif).
Bref, une fois n'est pas coutume, une émission pour rien.
posté le 18/04/2017 à 14h07
21/01/2017 - Dans le Texte - L'effondrement qui vient
Merci pour cette émission.
En tant qu'initié à la rhétorique jancovicienne, je pense qu'il est utile de préciser ce que Pablo Servigne veut dire lorsqu'il utilise l'image des 450 esclaves / personne. Jancovici ne parle pas d'énergie au sens de la force de travail, qui inclurait le "travail" intellectuel (Judith cerne bien le problème lorsqu'elle objecte que l'énergie produite quotidiennement par chaque individu est compliquée à évaluer, car comment comptabiliser "l'énergie" intellectuelle, et la convertir pour l'agréger à l'énergie mécanique ?). Mais, justement, uniquement de l'énergie mécanique, quantifiable en joules. Le raisonnement consiste donc à dire : on sait mesurer, en joules, l'énergie mécanique qu'un être humain adulte est capable de produire en moyenne (en gros, en utilisant ses muscles) ; en joules, on sait aussi mesurer ce que représente la consommation quotidienne individuelle de pétrole, d'électricité, etc., servant à produire du mouvement, de la chaleur... Conclusion : chaque individu, dans les sociétés occidentales, consomme, en moyenne, l'équivalent de ce que peuvent produire 450 personnes à temps plein comme énergie mécanique.
La méthode est assez grossière mais elle permet de concevoir à quel point nous vivons sous "assistance" des énergies fossiles, indissociables d'une ère d'abondance qui touche à sa fin, et le changement civilisationnel qu'implique leur épuisement.
posté le 23/01/2017 à 23h27
09/07/2016 - Aux Ressources - La face cachée du Comité invisible
Excellente émission !
Merci à Laura Raim et à toute l'équipe de Hors-Série.
posté le 10/07/2016 à 17h38
05/06/2021 - Dans le Texte - Histoire souterraine de la sécularisation
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posté le 17/06/2021 à 12h31 ( modifié le 17/06/2021 à 12h36 )