À la rencontre de la gauche radicale finlandaise 

Dans la vision dépolitisée du tourisme international, la Finlande est souvent réduite en été aux randonnées dans de magnifiques paysages, en hiver aux saunas au bord de lacs gelés… sans parler du Père Noël. Censé être le pays le plus heureux du monde, il est désormais gouverné par une coalition entre la droite et l’extrême-droite : une situation politique qui a écorné son image de pays nordique accueillant. Par ailleurs, depuis la guerre en Ukraine, le pays est surveillé de près, puisqu’il partage 1 340 km de frontière commune avec la Russie. Quelles sont les particularités de la politique en Finlande ? Quelles leçons la gauche française peut-elle tirer de sa situation, et comment peut-on affronter l’extrême-droite au pouvoir ? Entretien avec Teemu Vaarakallio, rédacteur en chef du magazine Libero, qui a milité dans les mouvements sociaux et écologiques en Finlande, en France et en Suède. Propos recueillis et mis en forme par Louis Barchon

Politique

La gauche et la politique en Finlande

LB : Comment définirais-tu la gauche en Finlande ?

Teemu : J’aimerais tout d’abord préciser que je ne représente personne et que, par conséquent, je ne parle que pour moi-même. Ce qui suit n’est donc que mon analyse personnelle de la gauche. Dans la mesure où je vis désormais en Suède, où je poursuis mon doctorat, et que j’ai été actif en France où je suis resté un an et demi, je peux essayer de dresser des comparaisons entre les trois pays. En Finlande, l’Alliance de gauche[3] suit le chemin tracé par la Nouvelle Gauche[4], issue d’une scission avec la gauche orthodoxe. Ici, la gauche affiche moins de chauvinisme qu’en France, où on chante La Marseillaise et agite des drapeaux tricolores durant les meetings de La France Insoumise : quelque chose qu’on ne verrait jamais en Finlande ! Enfin, l’écologie a toujours été un enjeu majeur de la gauche finlandaise. C’est pourquoi l’Alliance de gauche est désormais le parti le plus ambitieux sur le plan écologique, plus encore que la Ligue Verte [Vihreä liitto]. En comparaison, en Suède, seul le Parti Vert [Miljöpartiet de Gröna] parle de décroissance, alors que le Parti de Gauche [Vänsterpartiet] est toujours empêtré dans une vieille vision productiviste.

LB : Quand la gauche a-t-elle gouverné pour la dernière fois la Finlande ?

Teemu : Le dernier gouvernement de gauche, dirigé par Sanna Marin entre 2019 et 2023, était au pouvoir juste avant le gouvernement d’extrême-droite actuel. Il s’agissait d’une coalition entre son Parti Social-Démocrate [Suomen Sosiaalidemokraattinen Puolue], le Parti du Centre [Suomen Keskusta], la Ligue Verte, l’Alliance de gauche, et le Parti du Peuple Suédois [Ruotsalainen kansanpuolue]. Je ne dirais pas cependant qu’ils ont gouverné à gauche : sous son gouvernement, la Finlande n’a jamais détruit autant de forêts. Sanna Marin a repoussé la régulation européenne sur la préservation des habitats naturels, et a retiré le droit de grève au personnel de santé pendant la pandémie du Covid. Son gouvernement a aussi continué à livrer des armes au gouvernement d’apartheid israélien, qui est actuellement en train de commettre un génocide sur le peuple palestinien.

LB : La théorie marxiste influence-t-elle la politique en Finlande ?

Teemu : En dehors du révisionnisme bernsteinien[5], je ne dirais pas que le marxisme a joué un rôle majeur dans la politique finlandaise, en dehors des mouvements sociaux et du monde universitaire. Ici, l’État-providence est bâti sur l’extractivisme colonial[6][LB2]  et s’appuie sur une vision de la politique fondée sur le consensus entre le gouvernement, les employeurs et les salariés. Ironiquement, c’est justement cette culture du consensus qui amène la Finlande à être bloquée politiquement. Si vous pensez que tout le monde travaille au service d’un même but, comment pouvez-vous porter la lutte des classes ? Si vous êtes habitués à ce que des adversaires négocient ensemble, comment combattre l’extrême-droite parlementaire ? En Finlande, « communiste » est toujours utilisé comme une insulte, et une vision conflictuelle comme le marxisme n’est pas populaire. Cet héritage de notre culture du consensus s’observe aussi au niveau européen. La gauche finlandaise est bien plus pro-UE que celle de France. Elle est plus libérale économiquement et moins désireuse de se confronter aux institutions européennes : elle préfère négocier dans le système plutôt que de le changer. Heureusement, les choses sont en train de bouger depuis que des militants des mouvements sociaux prennent la tête de partis de gauche, et que les jeunes générations, qui n’ont pas vécu la Guerre Froide, sont plus susceptibles de se qualifier ouvertement de socialistes, voire même de communistes, comme le fait Pinja Vuorinen[7].

LB : Y a-t-il un essor de l’Alliance de gauche en Finlande ?

Teemu : Pendant les élections du parlement européen de 2024, l’Alliance de gauche a recueilli 17,32% des voix[8] : c’était 6,89% en 2019. En parallèle, l’extrême-droite incarnée par le Parti des Finlandais est passé en 2019 de 13,83% des voix à 7,60% en 2024. Voyant que le gouvernement, en plus de mener des réformes économiques pour maximiser le profit de la classe capitaliste, se focalise sur des mesures racistes et opposées aux personnes LGBTQ+, des électeurs ont pu se remettre à voter à gauche – en particulier les travailleurs que l’extrême-droite prétendait défendre. De plus, certains soutiens de la Ligue Verte ont commencé à voter à gauche, camp qui apparaît de plus en plus crédible, y compris sur les sujets écologiques. Comme en Allemagne, les Verts finlandais sont en effet très libéraux économiquement, là où les gens sont de plus en plus convaincus qu’il faut une transformation globale de la structure économique pour combattre le désastre écologique. Cette conscience politique vient de la vitalité du mouvement social, qui a beaucoup participé à politiser les gens. La dernière raison majeure de ce vote tient à la popularité de Li Andersson, la cheffe de l’Alliance de gauche. En Finlande, le vote est bien plus attaché à des personnalités qu’en Suède, où on vote pour la liste d’un parti. Il est ainsi assez courant qu’en fonction de la popularité du candidat, les électeurs de gauche votent pour la Ligue Verte, le Parti Social-Démocrate, ou l’Alliance de gauche.

LB : Les syndicats suivent-ils eux aussi cette orientation de plus en plus à gauche ?

Teemu : Malheureusement, les syndicats finlandais défendent seulement les intérêts économiques de leurs membres, sans aucune perspective de transformation sociale pour la société. C’est sans commune mesure avec l’Organisation Centrale des Travailleurs Suédois [Sveriges Arbetares Centralorganisation], un syndicat suédois très actif dans la défense des travailleurs immigrés, et qui encourage ses membres à recourir à l’action directe. En Finlande, de telles initiatives ne viennent que de la gauche extra-parlementaire. Le SAK[9] n’initie même pas de discussion politique. Ils essayent principalement de négocier de « bons accords » pour les salariés qu’ils représentent. Même si les syndicats se sont activement opposés à l’attaque en règle menée par l’extrême-droite contre les droits des travailleurs, quand tu es toujours sur la défensive, tu finis par perdre la bataille : l’extrême-droite a déjà réussi à assouplir les règles de licenciement, à mettre fin au remboursement du premier jour d’arrêt maladie, et a sévèrement limité le droit de grève.

LB : Comment la culture du consensus change la manière dont la gauche se bat en Finlande ?

Teemu : À la différence de Paris, nous ne mixons pas ici de cocktails molotov[10]. La culture du consensus est profondément ancrée dans la société finlandaise, qui place sa confiance dans la croissance, dans une économie de marché régulée, et dans le mythe suivant lequel nous appartiendrons tous à la classe moyenne. Depuis la récession des années 1990 et la crise économique de 2008, la pauvreté a explosé, des coupes budgétaires massives ont été faites dans le secteur public, et en Finlande, le Jour du Dépassement[11][LB3]  est désormais le 12 avril. Pour faire face à cette situation, au lieu de demander un changement systémique, les syndicats essayent de sauver ce qui reste du vieil État-providence. En raison de cette longue histoire du consensus en politique, les gens continuent de négocier, mais maintenant ce n’est plus pour de meilleurs salaires et conditions de vie, c’est pour le moindre mal. Le compromis n’est jamais trouvé à mi-chemin entre la gauche et la droite, mais entre la droite et la droite extrême. Cela ne bénéficie jamais au peuple. Ce consensus est une sorte de chantage démocratique. Les gens ont légitimement peur de l’extrême-droite, donc ils votent Macron contre Le Pen, Harris contre Trump, ou Pekka Haavisto contre Alexander Stubb[12]. Et maintenant les gens commencent à réaliser que ces compromis sont toujours un pas de plus à droite, qui mène à deux pas de plus à droite. Nous devons arrêter de nourrir ce cycle infernal et nous focaliser sur la mise à l’agenda d’un programme pour le peuple. Sinon, en arguant que la population donne son accord à de tels compromis, la droite peut prétendre que ses mesures sont soutenues par la population, et d’autres partis peuvent utiliser cela contre la gauche, comme le font par exemple les sociaux-démocrates, en disant que les gens veulent des politiques de droite !

LB : De quelle manière la relation entre la Finlande et la Russie affecte -t-elle la politique finlandaise ?

Teemu : En Finlande, la gauche communiste est toujours associée à la Guerre Civile[13], et à l’URSS, qui a envahi le pays pendant la Guerre d’Hiver (1939-1940)[14], suivie de la Guerre de Continuation (1941-1944)[15]. Cela a conduit à considérer que la gauche était forcément pro-russe, quand bien même c’est la droite qui a cherché dans les années 2000 à développer des liens économiques avec la Russie, à un moment où le régime de Poutine persécutait déjà les militants pour les droits humains. En 2006, c’est bien la gauche et les anarchistes qui ont organisé des manifestations contre l’assassinat d’Anna Politkovskaïa[16] et la répression d’autres activistes. Néanmoins, quand la gauche a voulu ouvrir la discussion sur l’intégration de la Finlande à l’OTAN l’année dernière[17], on a pu voir que ce type d’associations[LB4]  continuait à porter dans le débat public. Les sympathisants de gauche étaient présentés comme soit naïfs, soit anti-patriotiques : dans les deux cas, ils vendaient le pays à Poutine ! Mais qu’est-ce que signifie rejoindre une alliance militaire menée par les États-Unis, où Donald Trump pourrait, encore une fois, être élu président ? Ou bien Kamala Harris, qui soutient elle aussi inconditionnellement Israël ? Peut-on même être sûr que les garanties de sécurité, qui étaient le principal argument pour rejoindre l’alliance, seront assurées ? Quand le Defense Cooperation Agreement a été signé entre la Finlande et les États-Unis, il a permis aux États-Unis d’ouvrir ici des bases militaires où la loi finlandaise ne s’applique pas. On peut donc désormais avoir la CIA qui agit sur le sol finlandais pour des « interrogatoires renforcés », comme ils l’ont fait à Abu Ghraib ou Guantanamo.

LB : Que devrait faire la gauche maintenant pour combattre l’extrême-droite ?

Teemu : La victoire de l’Alliance de gauche aux élections européennes doit beaucoup, à mon sens, au militantisme extra-parlementaire. Dans les universités, la Gauche Indépendante, une organisation étudiante, a activement mobilisé les gens pour occuper les facultés, d’abord contre les politiques austéritaires du gouvernement, puis contre le génocide à Gaza. Les mouvements écologistes ont aussi fait un travail formidable pour mobiliser et politiser les gens. En Finlande, le secteur culturel est depuis longtemps à gauche, et organise des événements qui ont rendu la gauche tendance auprès des jeunes humanistes. Mais bien sûr la culture ne peut pas être une solution miracle à nos problèmes : si elle nous pousse à nous intéresser à nos sentiments, elle nous amène aussi à nous consacrer moins à l’action qu’à l’expression de notre ressenti. Or, la gauche doit regagner le vote d’une partie de la classe ouvrière qui est éloignée de la scène culturelle et vit loin des grands centres urbains. Enfin, nous devons continuer à faire pression sur les parlementaires de gauche pour qu’ils rendent davantage de comptes aux mouvements sociaux. Sous le gouvernement Marin, la société civile de manière générale lui faisait confiance, alors que nous aurions dû être plus critiques des actions de son gouvernement.

LB : Y a-t-il une manière de toucher les ouvriers qui ne votent plus pour la gauche ?

Teemu : En Finlande, la plupart des électeurs de gauche sont des femmes, qui vivent en ville et sont diplômées du supérieur. En comparaison, en Suède, le mouvement social est davantage lié à la classe ouvrière : si je peux forcer un peu le trait, pour avoir l’air cool là-bas, il vaut mieux être un leader syndical de l’industrie qu’un artiste hippie qui habiterait dans notre équivalent local de Montreuil. Les discussions politiques de la gauche en Finlande ont tendance à exclure la classe ouvrière, par l’usage d’un certain vocabulaire ou par les sujets sur lesquels nous nous focalisons. Pour ma part, je pense qu’il ne faudrait pas rejeter les gens juste parce qu’ils mangent de la viande ou qu’ils ne sont pas au courant des dernières expressions à utiliser dans le contexte militant. En faisant ça, on ne fait que prendre les gens de haut. Il ne faudrait pas s’adresser à la classe ouvrière comme si on voulait l’éduquer, mais plus pour chercher à apprendre d’elle. Enfin, si on veut réduire le commerce international, cela va affecter les plus riches, mais aussi la classe ouvrière. Il nous faut résoudre ce problème du capitalisme si on veut convaincre le monde populaire de nous rejoindre.

La gauche et la culture en Finlande

LB : Qu’est-ce que Libero ?

Teemu : Il s’agit du journal officiel des membres de la Jeunesse de gauche[18], qui paraît quatre fois dans l’année. C’est un magazine culturel et politique dont les sujets changent en fonction du rédacteur en chef. Mon prédécesseur était plus enclin à aborder l’art et l’esthétique, tandis que je me suis davantage intéressé aux mouvements sociaux. Libero est une institution en Finlande car il n’y a pas tant de journaux culturels que ça : c’est pourquoi nous sommes lus par la gauche en général. J’ai été rédacteur en chef pendant près de deux ans, mais le numéro sur lequel nous travaillons sera notre dernier. La hausse du prix du papier et des frais postaux, et le fait que l’extrême-droite ait coupé les financements pour le journalisme et la culture, signent malheureusement la fin pour Libero.

LB : Comment Libero contribue-t-il aux combats de la gauche ?

Teemu : Une spécificité importante du magazine est que nos contributeurs sont des jeunes. Le journal a toujours cherché à les aider à entrer dans le débat public, que ce soit comme journalistes, auteurs, critiques, essayistes, mais aussi illustrateurs. Pour cela, nous offrons un accompagnement éditorial et une compensation financière, ridiculeusement faible, il faut bien le dire, pour leur travail. Sous mon mandat, j’aime à penser que nous avons offert une place à la critique de gauche des idées répandues dans notre camp, que ce soit par des articles d’écosocialistes ou d’anarchistes ou des critiques des positions libérales des partis de gauche.

LB : Peux-tu me présenter le paysage de la gauche culturelle ici à Helsinki ?

Teemu : Il y a des lieux, comme Bar Tÿpo, un ancien bâtiment industriel qui accueille désormais une librairie, un café et des événements littéraires. Il y a aussi des journaux, comme celui de l’Alliance de gauche, Kansan Uutiset, ce qui signifie « Les Nouvelles du Peuple » : il est très bon sur les sujets politiques ! Pour ceux qui lisent l’anglais, je recommanderais le magazine NO NIIN, qui pousse la critique politique et culturelle sur le terrain de l’internationalisme, du féminisme et de l’anti-impérialisme. Il y a aussi des revues littéraires, comme Nuori Voima, et philosophiques, comme Niin & Näin. Nous avons également de la poésie avec Tuli ja Savu et des publications critiques plus universitaires comme Tiede ja Edistys, publié par Tutkijaliitto. Ces derniers sont devenus très populaires, et organisent régulièrement des cercles littéraires, par exemple sur Achille MBembe ou Paul B. Preciado[19] !

Façade du bar Tÿpo à Helsinki (photo : Louis BARCHON)

LB : Penses-tu que l’art devrait jouer un rôle en politique ?

Teemu : Demander un rôle politique à l’art parce que la gauche perd revient à attendre que les artistes nous sauvent par la créativité de leur coup de pinceau, parce que nos outils politiques ne seraient pas assez affûtés. En s’en remettant à ce genre de pensée magique, on risque cependant de ruiner l’art. Tout le monde est préoccupé par le changement climatique, mais faire une chanson dessus, où on ne fait que dire l’évidence… défendre la bonne position, cela ne garantit pas de faire du bon art. Je pense que les artistes devraient avoir plus confiance dans l’apport que peut avoir l’esthétique. Pour moi, essayer de faire quelque chose de beau et d’unique n’est pas vide de signification politique, dans une époque caractérisée par l’aseptisation, et la violence sous la forme du génocide, de la destruction écologique et de la violence impérialiste. Je veux dire aux artistes : faites de l’art ! Bien sûr, cela ne veut pas dire que les artistes ne devraient pas rejoindre les mouvements sociaux ; mais peut-être qu’ils devraient le faire non pas en tant qu’artistes, mais comme militants, comme tant de gens le font déjà. Il pourrait être plus intéressant qu’ils utilisent leurs talents pour aider les mouvements sociaux, plutôt que de sacrifier leur art au service de la cause.


[1] L’entretien a eu lieu le 6 août 2024, avant la nomination de Michel Barnier comme Premier Ministre par Emmanuel Macron le 5 septembre, et avant le résultat de l’élection présidentielle américaine, qui a eu lieu le 5 novembre

[2] Depuis le 20 juin 2023, le parti conservateur est allié à l’extrême-droite du Parti des Finlandais [Perussuomalaiset], au libéral Parti du Peuple de Finlande [Suomen ruotsalainen kansanpuolue] et aux Chrétiens-Démocrates [Suomen Kristillisdemokraatit]

[3] Fondé en 1990, héritier du Parti Communiste de Finlande, il s’agit désormais du parti le plus à gauche au sein du parlement finlandais

[4] Mouvement culturel et politique qui a émergé dans les années 1960, en opposition au communisme stalinien. Il a contribué à étendre les combats sociaux de la gauche marxiste au féminisme, aux droits des homosexuels, à l’antiracisme et à l’écologie

[5] Eduard Bernstein (1850-1932) croyait que le socialisme pouvait être atteint progressivement et pacifiquement par des réformes graduelles du système capitaliste

[6] Notamment sur le territoire des peuples autochtones samis, au nord du pays

[7] Présidente de la Jeunesse de Gauche [Vasemmistonuoret] de 2022 à 2025

[8] L’Alliance de gauche vient de battre l’extrême droite. Entretien avec Li Andersson : https://www.contretemps.eu/finlande-alliance-gauche-extreme-droite/

[9] L’Organisation Centrale des Syndicats Finlandais [Suomen Ammattiliittojen Keskusjärjestö] est la principale confédération syndicale de Finlande, avec plus de 800 000 membres individuels

[10] Il s’agit d’une double référence : outre la métaphore qui rend compte du fait que la gauche française est réputée plus combative que la gauche finlandaise, rappelons en effet que c’est l’armée finlandaise qui a inventé le nom de cette arme incendiaire – en référence à Viatcheslav Molotov, chef du gouvernement de l’URSS jusqu’en 1941 et ministre des affaires étrangères –, qu’elle a produit en masse dans sa guerre contre l’URSS

[11] Calculé par l’ONG Global Footprint Network, il renvoie au jour à partir duquel la consommation des ressources du pays dépasse la capacité annuelle de ce pays à les regénérer

[12] Peeka Haavisto était le candidat libéral de la Ligue Verte qui affrontait le conservateur Alexander Stubb lors de l’élection présidentielle finlandaise de 2024

[13] À la suite de la Révolution d’Octobre et de la proclamation de l’indépendance de la Finlande, les Rouges, favorables aux bolcheviks, et les Blancs, favorables à l’Ancien Régime, se sont affrontés en 1918 pour le contrôle du pays, jusqu’à la victoire des Blancs

[14] Du 30 novembre 1939 au 13 mars 1940, l’URSS envahit la Finlande et s’accapare 9% de son territoire

[15] Du 25 juin 1941 au 19 septembre 1944, la Finlande rejoint l’Allemagne dans sa guerre contre l’URSS

[16] Journaliste russo-américaine qui a été assassiné après avoir dénoncé les atteintes aux droits de l’homme en Russie et en Tchétchénie

[17] La Finlande est devenue membre de plein droit de l’OTAN le 4 avril 2024

[18] Organisation politique de la jeunesse de gauche depuis 1944, ses membres ont entre 14 et 30 ans. Li Andersson en a été la présidente de 2011 à 2015

[19] Philosophe français connu pour son ouvrage Testo Junkie, dans lequel il témoigne de son expérience d’ingestion volontaire de testostérone


Soutenez-nous !

Toutes nos articles sont en accès libre, vous pouvez nous soutenir en faisant un don à partir de 5€.

Laisser un commentaire