commentaire(s) publié(s) par NonooStar
4 commentaires postés
18/07/2015 - En accès libre - Génie de Pixar
"D'ailleurs, le traitement du mouvement en animation est plus lui aussi réaliste qu'hyperréaliste. Dreamworks c'est attaqué au truc avec le polar express par exemple, et s'est cassé les dents dessus je trouve."
The Polar Express n'a rien à voir avec Dreamworks. C'est une production Warner et le premier essai de Robert Zemeckis avec la performance capture (avant Beowulf, A Christmas Carol et ses productions Monster House et Mars Needs Mom). Du coup, c'est un objet beaucoup plus hybride que les films d'animation de Pixar et Dreamworks.
posté le 22/07/2015 à 12h51
20/02/2015 - En accès libre - Les Sorcières
Super émission.
Une petite correction, cela dit. L'avocat du diable ne vient pas du tout des procès en sorcellerie mais, au contraire, des procès en béatification et en canonisation. Le promoteur de la foi, aussi appelé avocat du diable, était chargé d'argumenter contre la canonisation du candidat.
posté le 23/02/2015 à 13h27
17/01/2015 - Dans Le Film - Lettre d'un psychanalyste à Spielberg
Emission très intéressante. J'ai l'impression que Jean-Jacques Moscovitz a tendance à plaquer une ou deux grilles de lecture sur tous les films de Spielberg... quitte à gommer ce qui diverge de son point de vue. Par exemple, réduire les dinosaures de Jurassic Park à une réactualisation du requin de Jaws me semble à la limite du contre-sens. Certes, les vélociraptors y sont, à l'instar du requin des figures de la terreur pure, mais même le T-Rex conserve malgré sa dangerosité une puissance d'émerveillement, voire un aspect bénéfique lors du climax. Néanmoins, les parallèles qu'offrent les hypothèses de Moscovitz valent bien qu'on accepte les défauts inhérents à l'analyse globale d'une oeuvre aussi massive (tant en nombre de films qu'en nombre de sujets et de genres abordés).
Par contre, j'avoue que je m'amuse un peu de voir Murielle admettre qu'elle n'a commencé à prendre Spielberg au sérieux qu'à partir du moment où celui-ci a fait l'objet d'une rétrospective à la Cinémathèque... après avoir défendu l'universalité du goût (et en particulier, du bon goût établi par les instances de la critique) dans l'émission avec Laurent Jullier. Il me semble que la reconnaissance de Spielberg après 40 ans de carrière et une trentaine de films illustre de façon flagrante la cécité dont peuvent faire preuve les tenants du bon goût pour des raisons totalement externes aux oeuvres elles-mêmes.
Même le texte de présentation de l'émission semble être un reliquat de l'époque où Spielberg était encore considéré au mieux comme un habile faiseur fortuné (alors que ses films ayant coûté plus de 100 millions de dollars se comptent sur les doigts d'une main), au pire comme un fabricant de produits formatés suivant des règles marketing (si c'était le cas, il y aurait des dizaines d'imitateurs tout autant populaires... alors que dans les faits, il n'y a qu'un Spielberg).
posté le 17/01/2015 à 18h02
17/10/2015 - En accès libre - Imperium
@Arnaud StA : "Il me semble, pour prendre quelques exemples, que la notion orwellienne de décence ordinaire (Jean-Claude Michéa) ou les réflexions d’un Régis Debray sur la symbolique républicaine sont des voies plus fécondes de réflexion que celle proposée par l’invité. Mais peut-être ces voies sont-elles trop transgressives lorsqu’on réduit les limites du pensable à la gauche ?"
Autant je n'ai aucun problème avec la première phrase. Autant la seconde me dérange un peu... ce qui est d'autant plus dommage que le reste du commentaire était intéressant. Que vous vous reconnaissiez dans la pensée de Michéa et Debray, c'est parfaitement légitime mais, s'il vous plait, ne tombez pas dans l'accusation implicite de sectarisme vis-à-vis de ceux qui ne s'y retrouvent pas. Intégrer un brin de conservatisme à la pensée de gauche n'est ni plus ni moins transgressif que d'essayer de renouveler la pensée progressiste de gauche.
posté le 27/10/2015 à 17h02