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commentaire(s) publié(s) par Gérard Lebrun

4 commentaires postés

06/04/2024 - Dans le Texte - Paradoxes de récits de transclasses

Le cas des transfuges de classe, c’est une manière de nier (minimiser par l'exception) le blocage global de l’ascenseur social.
C’est aussi un discours qui sert aux classes supérieures à ne pas culpabiliser sur leur féroce envie de reproduction d’élites endogames.
Les classes de niveaux à l’école alsacienne, on en rêve !

Un "transfuge en upper-class", peut aussi arriver à la conclusion que la classe supérieure à laquelle il a accédé (ou qu'il s'imagine avoir accédé dans le regard de l'autre), est un vaste espace d’hypocrisie et de codes sociaux assez frustres et factices qui ne justifient pas de rester dans cet environnement (il faut du temps pour l’assimiler, forcément). Il y a mieux à faire en retournant ou en affirmant/revendiquant ses origines comme une fracture avec ces classes dites supérieures dont les affirmations sont excluantes pour ne pas dire plus. Le transfuge de classe dispose lui des éléments de comparaison qui peuvent lui permettre de décoder les faux semblants surplombants assez futiles. Dans cette émission, dominent les cas individuels qui ont "réussi" à se maintenir et surtout en littérature.

Le symbole de l’échelle sociale est bien un outils (de com) des classes supérieures pour identifier les critères et identifications des classes plus basses sans faire usage « des hautes valeurs morales » dont ils voudraient bien se réclamer du fait de leur statut autoproclamé.

Dans l'ensemble de l'émission, je reste sur ma faim.
Pourquoi suis-je resté finalement un homme de lettres (postales) ? Humour à deux balles ?

posté le 06/04/2024 à 23h15

09/03/2024 - Aux Sources - Des Noirs qui passent pour Blancs, et inversement

"nous devons affrontés" hum, c'est mieux de se relire "devons affronter"

posté le 09/03/2024 à 18h13

09/03/2024 - Aux Sources - Des Noirs qui passent pour Blancs, et inversement

A la toute fin de l'entretien, enfin, Mr Trepied aborde le décret Crémieux et la conversion juridique des juifs d'Algérie en citoyens français, donc que l'on dirait aujourd'hui "blanc". La situation des personnes se disant ou se considérant juifs en France, plus largement en Europe, plus largement en Occident et à l'extrémité de l'occident en Israël est un problème d'actualité que dépasse largement la question raciale, qui est celle de la blanchité que l'on attribue à une population pour en exclure une autre. Ce débat est masqué par les effets de la mauvaise conscience occidentale due à la Shoah, certes. La blanchité n'est plus seulement une situation individuelle telle que traitée dans cette émission, mais une revendication communautaire qui se considère la partie avancée de l'occident en terre "barbare".
Je comprends bien que le champ que j'évoque dépasse le cadre de cet entretien. Il n'en ait que le seuil du débat de société que nous devons affrontés en ce moment : Au nom de quelles valeurs, la démocratie occidentale (blanche) peut-elle revendiquer une supériorité universelle collective et individuelle ?

posté le 09/03/2024 à 18h09

15/04/2023 - Dans le Texte - Écrire sur Sabra et Chatila

oui, si l'on peut résumer (hum ...) il existe 2 genres de juif : ceux qui pensent "plus jamais ça" et ceux qui pensent "plus jamais ça pour les juifs". L'histoire de l’État d'Israël est LA performance occidentale d'expiation. On en sortira pas avant 2000 ans.

posté le 17/04/2023 à 00h07