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commentaire(s) publié(s) par Fulub

12 commentaires postés

03/07/2021 - Dans le Texte - Le choix de la guerre civile

Bonjour,

Excellente émission et analyse de la situation actuelle résultant de l'évolution de nos sociétés néo-libérales depuis les années trente.

De fait, le néo-libéralisme a pour objectif d'abolir le concept même de démocratie. Francis Dupuis-Déri, que vous avez reçu dans votre émission, le montre bien dans son livre "Démocratie - Histoire politique d'un mot".

Sur la trahison du peuple par la "gauche", on peut lire les travaux de l'économiste US Rawi Abdelal, professeur à Harvard, spécialiste de politique économique, cité par Arnaud Montebourg dans un entretien à L'Obs de 2011.

https://www.nouvelobs.com/economie/20110916.OBS0537/la-gauche-francaise-pionniere-de-la-deregulation-financiere.html

De fait, la puissance de l'argent et la plasticité du néo-libéralisme par les modalités de gouvernement qu'il peut prendre en simulant la démocratie représentative, a fait admettre, petit à petit, que ce système est le seul applicable aux organisations sociales dans lesquelles nous vivons et qu'il doit être étendu à toutes les sociétés qui ne l'appliquent pas encore.

En fait, il me semble que ce système est le fait d'une caste "aristocratique" de privilégiés qui s'estime propriétaire de la Terre et des gens qui vivent dessus. A cet égard, Ayn Rand n'est pas loin.

Merci pour vos travaux toujours revigorants intellectuellement.









posté le 04/07/2021 à 13h21

06/03/2021 - Aux Ressources - Contre la résilience

Bonjour. Excellent entretien, dense et riche en analyses pertinentes.
Contrairement à ce que le pouvoir dominant veut nous faire croire, la résilience est une notion perverse (au sens où l'entend Racamier) en ce qu'elle assigne une culpabilité à celui qui ne se relève pas ou ne surmonte pas un traumatisme, comme il est pourtant sommé de le faire.
La résilience est en réalité un discours de pouvoir. Roland Barthes disait dans son Discours inaugural au Collège de France qu'il appelait "discours de pouvoir tout discours qui engendre la faute, et partant la culpabilité, de celui qui le reçoit". Au fond, c'est grâce à ce discours de pouvoir que le néolibéralisme peut être résilient à notre détriment. A un moment, Laura Raim mentionne la "gauche" comme force politique. Les faits nous ont, hélas, prouvé que la "gauche", et les "écologistes" ont trahit leurs engagements et leurs valeurs et n'ont fait, eux-aussi, qu'appliquer ou cautionner les idées néolibérales.
Ce système étant dorénavant vécu par la quasi totalité du monde comme le seul possible et sa contestation étant devenue quasi impossible, notamment du fait de l'enseignement de l'ignorance, j'ai bien peur qu'il ne soit trop tard pour parvenir à changer les modes de production et les valeurs qui structurent nos sociétés.

posté le 07/03/2021 à 15h50

21/09/2019 - Aux Ressources - Dans le QG du macronisme

Bonjour,
Excellente interview et analyse de la politique actuelle.
Pour moi, nous sommes juridiquement dans une dictature qui ne dit pas son nom. Il suffit de lire les textes liberticides votés par le Parlement depuis 15 ans.
Rappelons également la colère de Charles de Courson à l'Assemblée lors de la discussion sur la loi "anticasseur" qui disait que ce texte nous ramenait au régime de Vichy!
En ce qui concerne Poutine et la comparaison qui est faite avec notre régime supposément démocratique, il faut lire ce qu'en dit la presse étrangère.
Par exemple cet article de Bloomberg : https://www.bloomberg.com/opinion/articles/2019-01-09/macron-s-gilets-jaunes-response-makes-putin-look-soft
Merci pour tout le travail que vous faites.
Bien cordialement

posté le 22/09/2019 à 11h52

08/09/2018 - Dans le Texte - Quelle crise de la masculinité ?

Bonsoir,
Excellente mission comme toujours, mais cela m'a fait sourire quand, à la fin de l'entretien, vous reprochez (gentiment) à FDD de "prendre la place" d'une féministe alors qu'il a rappelé au début de l'émission que les hommes reprochaient aux femmes de leur prendre les places, ou les postes, qui leurs seraient dévolus de par leur position masculine.
Finalement, nous attribuons sans nous en apercevoir un rôle ou une place à quelqu'un en fonction de ce que les structures sociales nous disent de lui (ou d'elle).
Or, il me semble que la place symbolique, ou sociale, des hommes et des femmes est une préoccupation qui intéresse nécessairement l'un et l'autre, car tout cela se fait à deux (comme dans les couples).
En tout cas, je vais lire le livre.
Bien cordialement

posté le 16/09/2018 à 23h05

21/07/2018 - Aux Sources - Quand la France inventait la guerre contre le terrorisme

Bonsoir,

Excellente émission pour expliquer notre époque où le peuple entier est devenu un suspect permanent, notamment grâce à la loi sur la "sortie" de l'état d’urgence qui ramène la France au temps des lettres de cachet. Vous pourriez d'ailleurs inviter sur ce sujet Mme Mireille Delmas Marty, professeur de droit émérite au Collège de France, qui s'était exprimée à l'époque sur le sujet en pointant les dérives anti-démocratiques et autoritaires de cette loi.

Il faut d'ailleurs rappeler que cette loi fait suite à une dizaine de lois, votées depuis une bonne décennie, renforçant considérablement les prérogatives de la police, mais également de la justice administrative au détriment du juge judiciaire, ce qui constitue pour moi une atteinte grave au principe de séparation des pouvoirs.

Quant à savoir s'il convient de faire confiance à nos institutions, il suffit de lire les récentes décisions du Conseil constitutionnel pour voir qu'il va dans le sens de la politique menée par l'état et le Conseil d'état fait pareil. Il faut lire, à ce sujet, les excellentes chroniques de M. Paul Cassia, Professeur de droit public, sur le blog qu'il tient sur le site Médiapart.

Qui plus est, les institutions peuvent être modifiées comme cela est le cas actuellement avec la révision constitutionnelle dont les récents débats ont été largement occultés par l'actualité du foot. Or, cette révision va limiter les pouvoirs du parlement encore plus qu'ils ne le sont déjà (procédure d'urgence utilisée pour quasiment toutes les lois, recours de plus en plus important aux ordonnances, etc.) et abolir un certain nombre de principes en vigueur depuis 1945, tel que celui de la sécurité sociale puisqu'il est question de remplacer ces termes par ceux de "protection sociale" dont on peut d'ores et déjà imaginer l'application qui en sera faite par les compagnies d'assurances notamment sur le système de santé qui sera totalement privatisé à terme, comme aux US.

Hélas, il faut constater que nos institutions sont de plus en plus au service du système économique néolibéral qui étend son emprise sur le monde politique pour en faire son bras armé au niveau des populations en les manipulant.

D'ailleurs, les méthodes dont parlent les invités ont déjà été mises en place aux US par Edward L. Bernays qui, en 1928 a écrit "Propaganda" et qui a participé à la fameuse "Commission Creel" dont le travail a consisté à convaincre les américains du bien fondé de l'entrée en guerre de leur pays lors de la première guerre mondiale, alors qu'ils y étaient hostiles et que le président Thomas Woodrow Wilson s'était fait élire en 1916 sur la promesse de ne pas faire la guerre (voir :https://www.acrimed.org/Il-y-a-100-ans-premier-exercice-de-propagande-de ; https://fr.wikipedia.org/wiki/Committee_on_Public_Information ; https://archive.org/details/howweadvertameri00creerich).

Très clairement, il ne faut pas s'attendre à des jours meilleurs à l'avenir.

Merci pour votre travail

Bien cordialement




posté le 22/07/2018 à 01h23

16/12/2017 - Dans le Texte - La société autophage

Bonsoir,

Excellente discussion avec un auteur (que je ne connaissais pas) qui a le mérite d'analyser le fonctionnement du capitalisme sous l'angle conjoint de la critique économique marxiste et de la psychologie et notamment de la déviance narcissisme qui est de plus en plus à l’œuvre dans nos sociétés modernes.

L'activité économique étant l'une des activités humaines parmi tant d'autres, il est pertinent de l'analyser sous l'angle psychologique.

A ma connaissance, je ne vois que Frédéric Lordon ayant eu une telle approche dans son excellent ouvrage "Capitalisme, désir et servitude", mais son angle de lecture du désir est plutôt sociologique et philosophique.

Or, le désir a été manipulé par le système capitaliste grâce à l'avènement de la psychanalyse.

Un homme, peu connu, a eu une influence considérable à cet égard.

Il s'agit d'Edward L. Bernays (1891-1995), neveu de Freud, qui en procédant au renversement des principes de l'utilisation de la psychanalyse, l'a mise au service du capital, notamment US puisqu'il vivait là-bas.

Pour comprendre comment il a pu contribuer à transformer les masses en consommateurs narcissiques, je conseille de regarder le documentaire, en quatre parties, intitulé "The century of the self" réalisé par Adam Curtis (documentariste anglais ; https://en.wikipedia.org/wiki/Adam_Curtis)et présenté en 2002 sur la BBC. Je mets les liens de ce documentaire vers la fiche Wikipedia et sur la page youtube.

https://en.wikipedia.org/wiki/The_Century_of_the_Self
https://www.youtube.com/watch?v=eJ3RzGoQC4s

En fait, Bernays a créé, au début des années 1910, le métier de "public relations" et a travaillé pour de grandes compagnies US pour développer et accroitre leurs ventes mais aussi pour les gouvernements afin d'améliorer leur communication politique auprès du peuple.

Il a écrit un ouvrage de référence qui s'intitule "Propaganda" qui présente sans ambiguïté ses buts (contrôler les masses qu'il considère comme stupides) et sa méthode pour les atteindre.

On peut le trouver aux éditons "Zones" (La Découverte). Ci-après les liens :

http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-Propaganda-9782355220012.html
http://www.editions-zones.fr/spip.php?page=lyberplayer&id_article=21
http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/culture/article/edward-bernays-la-fabrique-du-33487

La lecture de ce livre interroge sur le fonctionnement actuel de nos sociétés présentées comme "démocratiques" et mérite d'être complétée par la lecture du très bon ouvrage de Francis Dupuis-Déri sur l'histoire politique du mot "démocratie" (Démocratie. Histoire politique d'un mot aux États-Unis et en France, Lux, 2013 (ISBN 978-2-89596-090-4)). Judith l'a d'ailleurs reçu le 18 mars dernier pour parler de son livre "La peur du peuple, agoraphilie et agoraphobie politiques".

Je ne sais pas si c'est possible, mais il faudrait pouvoir consacrer une émission à ce personnage qui a eu une influence considérable sur nos vies.

Au-delà de la manipulation des esprits, s'il l'on prend en considération les derniers textes de surveillance votés par le Parlement (il y en a une bonne dizaine depuis 2007, le dernier en date étant celui relatif à la "sortie" de l'état d'urgence : loi n° 2017-1510 du 30 octobre 2017 cf. le blog de Paul Cassia professeur de droit ; https://blogs.mediapart.fr/paul-cassia/blog/311017/sortie-de-l-etat-d-urgence-temporaire-entree-dans-l-etat-d-urgence-permanent) et la surveillance technologique de masse à laquelle la plupart d'entre nous adhère plus ou moins volontairement, il me semble que la démocratie est moribonde et que le point de non-retour a, hélas, été atteint. Comme l'écrit Mireille Delmas-Marty dans Libération (http://www.liberation.fr/debats/2017/07/16/de-l-etat-d-urgence-au-despotisme-doux_1584185), nous nous dirigeons vers un "despotisme doux" pour reprendre son expression.

Merci, en tout cas de nous ouvrir des fenêtres sur des analyses qui permettent une vraie réflexion critique.

Bonne soirée








posté le 17/12/2017 à 19h00

18/11/2017 - Dans le Texte - Philosophie de la violence

@judith : Merci de votre réponse. En tout état de cause, je suis connecté puisque j'ai pu vous écrire.
Cela dit l'informatique est très énigmatique, parfois.
En fait, après recherches, c'est le module "privacy Badger" de Firefox qui bloque l'accès à la visualisation des vidéos, mais pas au site en lui-même.
Pour en revenir à l'interview, elle est passionnante.
Pour moi, la première violence est celle du langage et, plus précisément de la langue. Roland Barthes en parle de manière très éclairante dans sa leçon inaugurale au Collège de France.
Il faudrait donc également imaginer des cours d'auto-défense intellectuelle pour tous, afin de décoder et comprendre les mécanismes de pouvoir de domination que peut engendrer le langage dans les rapports sociaux et de classes.
Hors-Série participe pleinement à ce mouvement de décodage.
Merci

posté le 19/11/2017 à 17h54

18/11/2017 - Dans le Texte - Philosophie de la violence

Bonjour,
Je n'ai pas de commentaire faire puisqu'il est "impossible de lire cette vidéo en raison de ses paramètres de confidentialité" !
Quid ?
Sur une chaine payante, cela surprend quelque peu de ce voir refuser l'accès à une vidéo proposée.
Merci de donner plus d'explications ou de rendre la vidéo lisible aux abonnés.
Cordialement
Fulub

posté le 19/11/2017 à 14h55

27/05/2017 - Dans le Texte - Pleins pouvoirs à la police ?

@Judith : Merci Judith. Il faut vraiment insister sur la dangerosité de l'état d'urgence permanent qui se profile à l'horizon et des nouvelles dispositions prévues par le projet de loi en préparation, qui vise à faire de l’exception la règle en portant atteinte au principe de séparation des pouvoirs.

posté le 09/06/2017 à 00h19

27/05/2017 - Dans le Texte - Pleins pouvoirs à la police ?

Bonsoir,
Un grand merci pour cette interview qui évoque un sujet que les médias n'évoqueront qu'à la marge.
Depuis une dizaine d'années, pas moins de onze lois ont petit à petit réduit drastiquement les libertés publiques des citoyens ordinaires que nous sommes.
Pour ma part, j'estime que nous vivons dans une quasi dictature et nous ne sommes pas loin de la lettre de cachet, ne serait-ce qu'au regard des dispositions applicables pendant l'état d'urgence qui devient permanent.
Rappelons que la France est le seul pays en EU à être en état d'urgence et que même la Grande Bretagne ne songe pas à imposer cet état d'exception, même après l'attentat odieux auquel elle vient de faire face à Manchester.
Sur l'état d'urgence, je recommande la lecture du livre de Monsieur Paul Cassia, agrégé des facultés de droit, professeur de droit public à l'université Paris I Panthéon-Sorbonne.

Contre l'état d'urgence

Paul Cassia
Editeur : Dalloz
Collection : Hors collection
ISBN : 978-2-247-16875-0
252 pages - Parution : 11/2016

Le professeur Paul Cassia tient d'ailleurs un blog sur Médiapart.

Bonne lecture
Bien cordialement
Fulub

posté le 03/06/2017 à 23h06

13/04/2017 - En accès libre - Quel Internationalisme ?

Bonjour,
Apparemment il n'est pas possible de télécharger cette vidéo.

Pourquoi ?
Merci
Bien cordialement
Fulub

posté le 15/04/2017 à 11h45

22/11/2014 - Aux Sources - Les Nouveaux rouges-bruns

Bonjour,

Voilà une émission à la fois riche mais "confusionnante" :-)!

En effet, je constate tout d’abord une évolution du concept même de l'émission puisque l'on passe d'une analyse des sources d'un auteur, ce sur quoi il s'appuie pour élaborer sa pensée, à l'analyse d'un texte, c'est à dire à l'analyse de sa pensée. Vous vous en étiez aperçu au cours de l'émission avec Mme DELAUME en indiquant qu’il fallait parler des sources de son travail puisque c'est le titre de votre émission.

Cela dit, c'est peut-être une évolution logique que d'ouvrir le champ d'analyse au contenu d'un texte plutôt que de le limiter à ses sources, et je trouve ça très bien d'autant que vous ne vous contentez pas de "passer les plats".

En ce qui concerne l'auteur, que je ne connaissais pas vraiment, il y a réellement de quoi s'interroger sur la rigueur scientifique de son travail, notamment au regard de ses attaques ad hominem contre Chomsky, entre autre.

En effet, comment ose-t-il le ranger parmi les négationnistes ??!!

Il le fait d'ailleurs de manière péremptoire, sans étayer son propos du moindre exemple valide. C'était peut-être l'occasion de lui demander ses sources, mais il faut reconnaitre que la violence de ses affirmations diffamatoires ne vous en ont pas laissé la possibilité.

Il en est de même de la notion de "souverainisme" qui, par un glissement sémantique assez pervers, procède d'une attaque de la pensée de celui qui voudrait s'opposer à la perte de souveraineté juridique des États, qui découle de la mise en place des traités européens successifs, dont certains l'ont d'ailleurs été contre le vote des peuples qui sont, parait-il, pourtant souverains (dixit la classe politique !).

Il est très clair que l'assimilation du "souverainisme" aux thèses des partis d'extrême droite permet de d'éviter de parler de la réalité des choses en contraignant son interlocuteur à se justifier d'une posture qui n'est pas la sienne.

Tout le monde sait très bien qu'il est impossible d'apporter une preuve négative, c'est à dire, en l’occurrence, d'apporter la preuve que l'on est farouchement opposé aux thèses d'extrême droite, alors même que l'on constate, et regrette, la perte de souveraineté des États depuis 1992.

L'assimilation automatique entre les "souverainistes" et l’extrême droite est précisément une pensée perverse, digne de la méthodologie des régimes fascistes et dictatoriaux.

En fait, cette émission a conforté ma conviction que le rôle qui a été assigné à l'extrême droite et notamment au FN (dont on sait qu'il ne doit son existence qu'à la volonté de Mitterrand qui avait senti venir la perte d'influence du PC et la chute de l'URSS), est de servir d'épouvantail afin de semer le trouble, voire la zizanie, dans le paysage intellectuel, et surtout politique, de manière à ce que celui qui se présentera contre le candidat du FN à une élection présidentielle, soit élu.

Nous savons très bien, en effet, que les électeurs ont tendance à voter "contre" un candidat au second tour de l'élection présidentielle.

On l'a vu lors de l'élection qui a opposé MM. CHIRAC et LE PEN.

Le problème est que la violence de ce type de propos (comme celle des propos de l'extrême droite d'ailleurs) finit par opérer une forme de sidération de la pensée qui rend très difficile la tenue d'un débat rationnel ne serait-ce que sur les formes d'organisation de nos Institutions, et de l’État en général, et de leur positionnement par rapport aux autres Institutions ou États.

La conséquence de cette sidération est que la quasi totalité des médias est entrainée dans cette spirale infernale, vraisemblablement à leur corps défendant pour certains d’entre eux, au regard des contraintes d'audience qui sont les leurs.

En définitive, le seul propos intéressant qu'ait pu dire M. AMSELLE est qu'il ne faut pas idéaliser les supposés "paradis perdus" que seraient les peuplades dites "primitives".

Cela dit, le fait de regretter une perte de lien social dans nos sociétés "post modernes" (perte constatée par beaucoup de chercheurs) n’équivaut pas nécessairement à glorifier de manière aveugle, voire naïve, les modes de vie "primitifs".

Je n'ai pas ressenti cela en lisant M. JC MICHEA.

Peut-être que M AMSELLE a pris, là encore, un raccourci un peu facile pour décrédibiliser un auteur qu'il ne semble guère apprécier (même s'il s'en défend !)?!

En tout cas cette émission m'a semblé être un peu le témoin du climat délétère dans lequel nous sommes entrainés du fait d'un contexte économique et politique de plus en plus difficile, dont le contrôle échappe de plus en plus aux peuples, quels qu'ils soient.





posté le 04/01/2015 à 15h20